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samedi 26 octobre 2013
LA DEVIANCE DES JEUNES FARDEAU DE L HUMANITE
Sexe : les nouveaux codes des jeunes
Le porno, la bisexualité, la masturbation... Selon une étude Ifop les comportements sexuels hommes-femmes tendent à s aligner
Rencontres via internet, sites, vidéos et pratiques X : les nouvelles technologies qui rendent accessible le porno font partie intégrante de la sexualité des 15-24 ans, selon une nouvelle enquête Ifop publiée jeudi 17 octobre.
Cette enquête comparative relève aussi "une tendance à la bisexualité de plus en plus marquée" chez les filles.
Baptisée "génération YouPorn : mythe ou réalité ?", elle a été réalisée par l'Ifop entre le 3 et le 9 septembre par internet à la demande du site de rencontre CAM4, leader mondial de partage de webcams gratuites sexe live, qui regroupe une communauté de plus de 8,5 millions de webcameurs dans le monde.
"Les 15-24 ans, nés ou qui ont grandi avec internet, ont non seulement intégré les nouvelles technologies de l'information et de la communication pour des jeux sexuels virtuels mais aussi pour rencontrer des partenaires et avoir des expériences sexuelles dans la vie réelle. L'accès facilité via le net à des vidéos X ou à des sites X influence leurs pratiques sexuelles dès le plus jeune âge", résume à l'AFP François Kraus, directeur d'études à l'Ifop.
"Et cet usage, ajoute-t-il, a créé de nouveaux 'codes sexuels' au même titre que la presse féminine, les radios libres ou le cinéma, qui tendent à un alignement des comportements hommes-femmes".
Généralisation des pratiques masturbatoires
Selon l'enquête, une douzaine d'années après l'apparition des premiers sites de rencontre, un jeune sur six (17%) dit avoir déjà eu un rapport avec une personne rencontrée sur internet, et près d'un quart d'entre eux (24%) sont déjà sortis avec des personnes rencontrées par internet. Plus d'un tiers des jeunes de moins de 25 ans (38%) a déjà surfé sur un site de rencontres.
L'enquête observe une forte hausse de la fréquentation des sites pornographiques, souvent gratuits, et une généralisation des pratiques masturbatoires, notamment chez les filles.
A 15 ans, plus de la moitié des jeunes (55%) ont déjà vu un film X. Plus des deux tiers des garçons âgés de 15 à 24 ans (69%) et près d'une fille sur trois (35%) ont déjà surfé sur un site pornographique. Le nombre d'hommes de 18-24 ans ayant déjà surfé sur ce type de site est en forte hausse à 77% (+30 points depuis 2006).
Près de trois quarts des jeunes (73%) disent s'être déjà masturbés, une activité plus facilement admise par les garçons (88%) que par les filles (58%) mais qui se banalise toutefois chez les femmes âgées de 18 à 24 ans (+25 points en 20 ans).
"La bisexualité de plus en plus marquée dans la gent féminine"
L'enquête relève aussi "un répertoire sexuel de plus en plus diversifié" et "une intégration dès le plus jeune âge de pratiques sexuelles issues directement de la culture porn", comme l'éjaculation faciale, la fellation ou la sodomie avec un quasi doublement de la proportion de jeunes s'y étant adonnés aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
Autre tendance sexuelle qui se développe : "la bisexualité de plus en plus marquée dans la gent féminine, même si le passage du fantasme à la réalité reste plus limité", relèvent les analystes de l'Ifop. Aujourd'hui, 18% des filles de moins de 25 ans ont déjà été attirées sexuellement par une autre fille, une proportion qui a doublé en 20 ans chez les adolescentes de 15-17 ans (12% en 2013 contre 7% en 1994).
L'enquête, qui compare ces résultats aux études de l'Inserm et l'ANRS (agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales) réalisées au cours des 20 dernières années (1992,1994, 2006) a été réalisée auprès d'un échantillon de 1.021 personnes représentatif de la population âgée de 15 à 24 ans vivant en France métropolitaine, selon la méthode des quotas.
L'Ifop précise avoir fait le choix d'internet eu égard au "caractère intime" du sujet abordé.
"Clients pénalisés = putes assassinées"
Près de 300 prostituées manifestaient ce samedi à Paris contre une proposition de loi socialiste visant à sanctionner les clients
Quelque 300 prostituées, dont beaucoup portaient un masque blanc ou rouge, ont manifesté samedi 26 octobre à Paris contre une proposition de loi déposée par le groupe socialiste à l'Assemblée visant à sanctionner les clients.
Brandissant des pancartes "Clients pénalisés = putes assassinées" et scandant "On est putes, on est fières, le PS c'est la guerre", les prostituées dont beaucoup de "trans", sont parties de la place de Clichy vers 14 heures pour rejoindre le Châtelet.
D'autres slogans et pancartes visaient la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, qui s'est déclarée favorable à des sanctions contre les clients de prostituées.
"Cette loi va marginaliser certaines populations , les Trans, les gens qui ont choisit ce travail, qui ne sont pas victimes de la traite humaine mais qui seront victimes de cette future loi", a déclaré Giovanna Rionco, du syndicat trans-genres Acceptess.
"Mesure délétère"
"Vouloir abolir la prostitution, c'est vouloir abolir les putes. La pénalisation des clients est une mesure délétère" qui "mettra leur santé, leur sécurité et leur vie en danger", est-il écrit dans un tract distribuée par le Strass (Syndicat du travail sexuel).
Une proposition de loi visant à sanctionner par une amende les clients de prostituées et à abroger le délit de racolage public, a été déposée le 14 octobre par le groupe socialiste à l'Assemblée et devrait être débattue fin novembre.
Le texte prévoit la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive.
Selon un manifeste signé par une centaine d'associations, dont Act up et Médecins du Monde, sanctionner les clients "accentuera la précarité et la clandestinité" des prostituées.
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