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mardi 24 septembre 2013
MACKY LAGAFFE / AYY GAFFFF/ N Y PENSEZ SURTOUT PAS
Douce illusion, dure réalité : les ambitions de Macky Sall s'estompent comme de vulgaires feux de paille (Xamle)
"Quelque soit le jugement du Peuple au terme de ce premier mandat, ce ne sera pas un problème pour moi si je ne suis pas réélu. Je suis encore jeune et j'ai tout l'avenir devant moi", a déclaré le chef de l'Etat hier, à l'occasion du lancement du programme de Couverture maladie universelle (Cmu).
L'annonce de Macky Sall, assez "gonflée " lorsque l'on a tant promis pendant la campagne électorale de 2012 et clairement précipitée, sent la capitulation à plein nez face aux exigences de la demande sociale. Le président de la République, par sa déclaration, a annoncé à l'avance qu'il baisse les bras, qu'il a accepté déjà qu'on n'atteigne pas les objectifs fixés, alors qu'au contraire, ce devrait être lui qui dirige l'offensive, qui motive les espoirs déchantés du peuple sénégalais et qui dessine la voie de la confiance en l’avenir pour nos enfants.
La scène dans laquelle figure désormais ce gouvernement qui baisse les bras, comme pour donner le signal de départ dune course qui ne semble pas être une course, est celle-là même que nous voyons trop souvent et qui montre un président et sont équipe qui s'épuisent et capitulent face à une demande sociale devenue trop excessive et trop pressante. Les annonces aussi contradictoires qu’incantatoires du gouvernement en matière économique et sociale sont devenues délétères et la preuve en est aujourd’hui donnée. Le gouvernail du bateau Sénégal n’est pas tenu, car les autorités sont à bout de souffle en à peine un an et demi de gouvernance, marqué par des mesures impopulaires pour tenter de rattraper une réalité qui semble leur avoir échappé depuis longtemps. Tels les "moutons de Panurge" , ils ont suivi un courant que le peuple ne voulait pas, ils ont pris des décisions que le peuple ne voulait pas!!
Cet aveu d'impuissance du chef de l'Etat, repris dans le même sens que Aminata Touré, son premier ministre, qui exigeait croyance et patience au peuple meurtri, traduit une réaction épidermique face à une réalité dont le nouveau régime n'avait pas, ou n'avait pas voulu, prendre la juste mesure avant ce jour. Malgré tout et par orgueil , ils n'avoueront jamais leurs erreurs , car les "gaffes" sont énormes.
Résultat de l'impréparation, les fléaux se multiplient et s'enchaînent avec une cadence sans précédent. Pour ne pas s'échiner à dresser une liste interminable des "catastrophes" et autres misères du peuple sénégalais, arrêtons juste notre regard sur la pénurie d'eau qui frappe de plein fouet Dakar et ses environs peuplés de près de 3 millions d'habitants, assoiffés devant des robinets à sec depuis une dizaine de jours et déçus les assurances de la SDE qui a du mal à trouver une solution, ne serait-ce que de manière temporaire.
Au finish la désillusion se double du doute. Néanmoins, loin de partager ce pessimisme de Macky Sall qui se sent désormais un chef d'Etat qui n'a plus le peuple derrière lui, nous lui répondons en ces termes : "Nous n'avons rien contre les erreurs de calcul, à conditions qu'elles ne nuisent à personne, mais nous lutterons jusqu'au bout pour démontrer que dans notre pays, personne ne baisse les bras."
Xamle.net
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