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samedi 4 janvier 2014

LA QUENELLE ET DIEUDONNE

la polémique médiatique, un paravent qui se nourrit de 'la quenelle' génocidaire. c' est normal que la symbolique et le militantisme de droite soient plus florissants sous un gouvernement de gauche et vice versa. grande vérité indémontrable que celle ci : l' intelligence et la motivation des militants à reproduire le contre-pied du gouvernement. du moins c' est ce que l' on pourrait admettre telle une réalité acquise, comme si les revendications populaires dépendaient du contexte de la majorité politique en place. ainsi par exemple, les anti mariage pour tous, les soral/dieudonnelles florissent bon train, les bonnets rouges occupent la place et désirent converger avec le blocage du projet de notre dame des landes, les homens et autres civitas bruns antigonés s' enrobent dans le voile protecteur du lifting politiquement marine add correct. le point commun essentiel de ces évènements est la couverture et la polémique médiatique, l' hermétisme au dialogue constructif organise ses voiles dans les camps qui s' établissent. l' ensemble des thèmes sociétaux à l' oeuvre semblent s' effacer au profit de la gesticulation démembrée érigée en piedestal, ring d' un combat de sourds mais bien visuel, ma foi, dans la lumière tnt esque. ce que je voudrais partager ici, c' est mon impression de 'déjà vu', un peu comme une quatrième dimension merdique où tout se répèterait en cycles débilitants identifiables, un organe sourd qui emprisonnerait de son spasme mental l' alternative intellectuelle, car si je ne tombe pas dans un des camps, je ne serait la victime ou le connard de personne, ou alors, au lieu d' avoir des amis avec moi, je serais marginalisé, puisque dans la vie, il faut faire des choix. j' abhorre les consensus. ce hocquet temporel et mémoriel, ce conditionnement médiatique, a besoin pour persister et prospérer, d' avoir le soutient monolithique des moyens de communication dominants par leur capacité à toucher le plus grand nombre. bien référencer les comportements politiques des peoples, et on leur assurera une couverture médiatique, ou non, et une étiquette, dans tous les cas. or, au lieu de tirer parti des nouvelles technologies, il semblerait que la télévision traditionnelle pâtisse de son addiction à reproduire comme un robot mime, la réalité augmentée des réseaux sociaux web. because la réalité des sites comme facebook, twitter, flicker (sic) et consorts, n' est pas un flux contrôlé à la source par des éditorialistes, les individus y pratiquent peu l' auto censure ou l' évitement des sujets non politiquement corrects, de plus tout y est vécu dans un quasi direct permanent. on ne pose pas une grille aussi facilement sur le net que sur un programme enregistré et/ou millimétré, de plus, sur le net, cette grille de contrôle n' a pas une action immédiate, et l' effet streisand (création de duplicatas à l' infini de sites mirroir à la censure de la première image de celui-ci) est là pour garantir une certaine persistance des données. la télévision est donc reléguée très loin au niveau de l' interactivité, et du réalisme qu' elle déploie dans la correspondance avec ses télespectateurs, et l' éloignement n' est pas finit. internet ne se musèle pas aussi facilement qu' un licenciement d' animateur ou de speaker à la première grosse bévue. et sur le net, depuis quelques années déjà, le phénomène d' exacerbation des idées du fondamentalisme religieux, politique, et la xéno/homophobie ont bien pris racine, puis sont devenus un bizness florissant pour certains. source à polémiques stériles et énergivores pour d' autres, on met en scène un combat visuel et cousu de fil blanc. dans les deux camps pro/anti quenelle sur le ring du respect génocidaire, l' un alimente le feu, et l' autre danse dans la fumée. ce cirque médiatique profite à tout le monde, les méthodes sont les mêmes, les axiomes dialectiques comparables, seule la jonglerie de masque change, ce qui importe, c' est que ce soient des symboles forts qui résument la subtilité de la diversité française à un conflit axiomatico religieux. et à ce moment si merdiquement magique de l' apogée de la quenelle sur son piedestal de vent (à inscrire dans les annalles), un des belligérants de cette guerre contre l' antisionnisme, le négationnisme, que dis-je l' 'antisémitisme' de dieudonné fait selon moi une bévue incommensurable. au regard de la différence de budget de l' entreprise dieudo qui, elle, ne dispose que d' internet comme média permanent et des spectacles à salles combles (n' en déplaise à valls) comme agora anti sé/si/mi/schiste, sa femme gère son 'capital' et 'égalité et réconciliation' en plus de leur vente par correspondance de livres, de produits dérivés, utilisent les symboles si cher au coeur du comique, c' est à dire 'shoananas' la chanson, et 'la quenelle', un coup qui est aussi commercial pour le comédien politologue cross line antisionniste qu' il l' est pour alain soral, 'le comprendre l' empire' passe avant tout par le comprendre l' emprise monétisable de notre discours, aussi réactionnaire et conservateur catholique et sexiste qu' il soit. l' anti mariage pour tous et une bonne partie des pro palestiniens ne se supporteraient pas si ils avaient à manifester de concert. internet les a réunis... et la télévision industrielle qu' est devenue canal au fil des années prend peur d' une convergence qu' elle ne peut contrôler avec les arguments habituels, déjà répétés des dizaines de fois, et devenus les contre-mesures des quenellistes. grande première, le 20 décembre, d' une émission 'humoristique', 'le débarquement' (qui en plus ce soir là connaîtra un record d' audience avec près de 750 000 spectateurs) qui a pour thème central le génocide (oui, encore un) Rwandais, sur canal+ : trois touristes français se retrouvent avec un local Rwandais, l' autochtone après de franches rigolades avec ses hôtes, se saisit d' un instrument de musique local et pastiche colas mon petit frère, je cite : "Fais dodo, Colas mon petit frère / Fais dodo car les autres sont morts / Maman est en haut / Coupée en morceaux / Papa est en bas / Il lui manque les bras. le choix de diffuser un spectacle comique ayant pour thème un génocide, sujet ô combien casse-gueule peut même sembler incohérent, en pleine campagne de vallseries anti-fist d' en haut avec luxation d' épaule contrôlée sous- entendu pseudo-cohérent du jeu de la paume. car anti dieudo, ça canal l' est. la question me saute aux yeux. qu' a donc bien voulu faire canal en cassant le respect qui s' impose sur le génocide Rwandais vieux d' à peine vingt ans dans quelques mois? là, je me mouille un peu, mais il semblerait, toujours selon mon interprétation personnelle, que canal participe à une vaste campagne de 'mémorricide' et de banalisation du génocide africain. l' état français sous Mitterrand, a soutenu logistiquement le gouvernement Hutu avant, pendant et après le massacre Tootsie. je mettrais en fin de texte des liens qui vous permettront de vous documenter objectivement sur ce sujet. des militaires français ont porté plainte pour diffamation contre le site 'la nuit Rwandaise' qui dénonce des génocidaires, ceux-ci viennent d' être déboutés par la justice. l' humour génocidaire de canal plus est donc à deux mesures, car je pense que dans le contexte actuel, un spectacle humoristique sur les camps de concentration et la shoa aurait provoqué des remous bien plus importants sur l' avenir de ces sketches à l' écran. je ne m' explique pas cette sortie du rideau de fumée par canal plus. je décide donc, profondément écoeuré après avoir visionné la vidéo du spectacle, de regarder à nouveau, pour être sûr qu' un deuxième degré ne m' aurait pas échappé la première fois. et là surprise, le même lien ne fonctionne plus, la vidéo a été supprimée sous le prétexte fallacieux d' 'atteinte aux droits d' auteurs' on ne peux plus la voir, . je me tourne donc vers la VOD de canal plus, et là, rien non plus, j' apprends ensuite sur un forum qu' elle n' y est plus présente depuis longtemps, alors que le site 'le débarquement' est si jeune, il est déjà censuré post diffusion par la direction de canal. élément louche supplémentaire, car des vidéos privées de canal distribuées par des indépendants sans droits, il y en a des milliers. je décide donc de chercher la vidéo ailleurs sur le net, en vain pendant une petite heure. un ami bienveillant que j' ai sensibilisé à ce problème retrouve un lien valide sur youtube (pour combien de temps?) je bondis sur le navigateur et télécharge en format basse qualité la vidéo, afin de l' avoir sur mon ordinateur. je n' ai rien contre ces comiques en particulier, je ne connais pas leur politique d' écriture, et le fait qu' ils soient bons ou pas est hors sujet selon moi. les décideurs, ce sont les dirigeants de canal. et ces dirigeants ont compris leur erreur, ne l' assument et ne l' admettront jamais, un simple 'regret' sera lancé de manière évasive un jour plus tard, aucune excuse qui tient un semblant la route. je décide, par choix stratégique, de ne pas uploader la vidéo sur youtube, mais sur dailymotion, un peu moins populaire, et non possédé par google, mais par orange. je poste sur ma page 'bobbyklo' sur daily, donc. le 31, je ne vérifie pas quoi que ce soit, j' arrive assez tard sur mon ordinateur, et là, je me rends compte que ma vidéo n' est toujours pas censurée, et qu' en à peu près 12h, j' avais accumulé plus de 8000 visites sur mon lien personnel de la vidéo polémique de canal. youtube se faisant constamment censurer, les journalistes ayant écrit sur ce spectacle ont célébré mon lien comme du pain béni, ou du moins comme la seule source qui leur permettrait d' alimenter l' article du jour. je suis actuellement à 13 542 vues, ça se calme depuis ce matin. tombés dans le panneau canal, car on ne peut rire de tout si on se donne des limites quand à la communauté moquée de par son ethnie, sa culture ou son importance économique. laisser passer un tel message sur le Rwanda, cela relève du complot contre la conscience collective, cela s' apparente au négationnisme encore plus qu' au révisionnisme, si l' on considère que l' on ne peut pas se moquer de toutes les communautés sans que la censure ou l' autocensure ne s' établisse en blason absolu. d' un peuple, d' une histoire à l' autre la position change, la souffrance est une sorte de monopole qui ne s' acquiert pas au nombre de morts ni au temps passé, mais à l' origine ethnico-religieuse, du moins c' est peut être ce que l' on tente de nous faire avaler. d' 'indépendance' journalistique de vernis, canal passe carrément à des protocoles de 'suiveur d' état', et en celà, perd à mes yeux tout début de crédibilité éthique. dieudonné n' est pas loin, il utilise, depuis qu' il est rentré par la porte dérobée de la politique comique politicienne, le même argument que le 'camp' adverse. un outil séculaire, celui du mouton noir, du bouc émissaire, la culture du problème incarné dans une entité bien identifiée et stigmatisée, et tout ça avec le même but, tout résumer à un conflit religieux, et alimenter son bizness internet. pour info, égalité ét réconciliation, le site polémique lui aussi, se lance dans la réalisation de porno 'made in france' '100 pour 100 français' (intitulé du site partenaire: 'saucisson sexe'), Canal plus, lui était un pionnier en la matière... je vous dis que ce sont les mêmes entités, les apparâts et les maquillages ne sont pas élaborés de la même manière, les moyens sont différents, POINT. ils sont pareils car ce ne sont pas les juifs, les francs maçons, les catholiques ou les musulmans, ni quelque autre entité ethnique ou sectaire occulte qui organise le hocquet amnésiant et incapacitant de l' inconscient collectif. c' est une mentalité générale liée à l' argent, au confort individuel, au carriérisme journalistique, et à l' appauvrissement en nombre de propriétaires de médias indépendants,faillitaires, vendus ou fusionnés. le sociologue, le philosophe et l' historien ont le devoir et la nécessité de se poser toutes les questions, sinon, on appelle plus ça de la recherche, mais de la propagande, ou une occultation. ils sont pareils car ils s' engraissent au travers de nous, ils trouvent même une légitimité dans la manipulation, le galvaudage de l' histoire mais aussi du langage. le but du combat de ces deux entités est d' organiser l' adversité, en conservant leur position de dominants, de faiseurs d' argent. les thèmes sont sûrement plus ou moins défendables d' un côté ou de l' autre, mais les INTENTIONS sont les mêmes. le comique a le droit de rire de tout et de tous, tant que ça plaît à une petite majorité ou que ça n' offusque pas une communauté influente? Vu l' aide d' état de plus en plus conséquente versée à la presse et aux chaînes télés, on se demande quelle marge un comique un minimum carriériste peut-il avoir sur un sujet comme un génocide?serait-ce trop fantasmer de présumer que le traitement du sujet soit une commande de l' état français? très certainement. mais y penser résonne déjà comme une sentence. la conspiration, ce n' est pas de simples individus qui la fomentent. ce ne sont même plus les états. ceux à qui profite la domination des individus par processus médiatique, ce sont quelques personnages publics, télés- paravents de bien plus grandes entités industriello-militaires séculaires et toutes puissantes dans l' affabulation par le biais de leurs impitoyables moyens de subversion. on appelle ça la PLOUTOCRATIE, un système de gouvernement où l'argent constitue la base principale du pouvoir. un gouvernement global, qui se dégage de toute responsabilité et culpabilise toutes les classes sociales en ancrant dans chacune de ses ingérences politico- économique le conflit ethnico-religieux comme cause primordiale des dommages qui lui sont pourtant directement imputables, à des fins exclusives et absolues de profit à court terme, au détriment de tout respect de l' environnement et des considérations humanistes. la réalité ne se résume pas à ces deux positionnement là, de la quenelle et du juif en face, encore moins à ce type de confrontation. aujourd' hui, un esprit influençable et dans la reproduction sociale des modes médiatiques peut facilement le croire, tellement les amalgames sont utilisés dans ce débat. l' histoire est réécrite tous les jours par nos médias à notre insu et sûrement. mais internet ne se dompte pas dans sa qualité d' immédiateté, il réduit le temps de préméditation et de construction éditorialiste des paravents d' occultation, de déni ou de déformation des faits bruts. on n' est pas d' un camp ou d' un autre, dans la lutte stérile et énergivore, on connait trop mal les intentions réelles des meneurs, en dehors de leur ambition et de leur machiavélisme, on voit trop bien où ils veulent en venir pour que cela soit honnête. on tombe dans une des parties, ou on s' accroche à son intégrité éthique comme à la dernière bouée de conscience qui subsisterait dans cet océan pixellisé d' ombres portées, de couleurs et d' intérêts déformés par l' esthétique kaléïdoscopique et unidimensionnelle de la société du spectacle moi aussi, je peux déplaire à tout le monde en disant que sur ce coup là, si il s' agissait d' attribuer un trophée quenelle sur un podium de quenellistes de jeux olympiques du fourrage de purée de brochet fariné sous les aisselles, hé bien... le logo de canal + devrait, et pas que le temps d' un prime time de soirée, se transformer en canal - . j' ai pas encore fini. car qui est le plus quenellé dans cette histoire, si ce n' est le jeune comédien afro qui joue d' un instrument traditionnel au son de ' l' hymne des futurs génocidaires ' ? Assumez, maintenant, pour l' instant dieudonné a 7 procès dans son historique sur ce thème précis, vous n' en aurez certainement aucun, car les médias et le gouvernement opèrent (toujours) leur mémorricide. par fraternité dans la souffrance d' un génocide, on ne sonne pas qu' un seul glas, on ne s' isole pas dans sa souffrance, car le faire c' est en premier lieu dénigrer la souffrance d' un autre, d' un autre peuple ou d' un autre que soi, et en second lieu c' est l' aveu d' une nervosité, d' un énervement, d' une fatigue, ou d' une distorsion de la réalité à des fins partisanes, et pas du bien commun. ou alors rions du génocide, mais dans des représentations théatrales qui listent TOUS les génocides de l' histoire, avec un 'timer' de durée maximale par communauté touchée. si il y en a un que l' on n' arrive pas humoristiquement à ammener à une phase burlesque, on trouvera vite... et puis il y aura aussi le plus drôle, alors selon cette logique implaquable dont vous usez vous, les 'mainstream'. comme ça, en matraquant les gens avec des images du génocide 'le plus drôle', on arriverait peut être à comprendre, mieux interpréter sur un plan citoyen votre volonté à créer des instantanés faciles chargés de 'sub données', au bout de combien d' années de ce régime selon vous nous arrêterions- nous de consommer selon vos projets et vos désidérratas? ah oui, vous me direz, il y a aussi les labos, en plus des ogm et du nucléaire,le chômage et tous ces lieux vides avec les gens qui sont dehors.ah oui quand même, c' est les fêtes, on va les détendre avec le RWANDA, mais ça ,ça n' est pas d' actualité, ça fait longtemps qu' on sait comment la faire passer. (dragée? quenelle?la drogue? le reste?) cette semaine, j' ai entendu cette phrase dans la rue en descendant des transports en communs bondés, mais c' était assez fugace à cause de la kippa qui venait de s' envoler et devant la sortie du bus une belle maman levait les bras dans son boubou, je n' ai pas pu comprendre si il s' agissait de canal - ou de la quenelle +. et là, j' ai un peu repris espoir : << ''si c' est pas un truc de nazis, c' est au moins un truc de bande mous'' >> le dernier paragraphe, c' était mon humour noir à moi. (on sait jamais pour le tribunal c' est pas mal de le notifier par ici)...

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