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lundi 30 septembre 2013

LES PENSEURS FLÉCHISSENT OU PENSENT

Otages ou médiocres ? lundi 30 septembre 2013 A la question sans fondements statistiques de savoir pourquoi le commun des sénégalais n’a d’ambition que sur le bord politique, les réactions parmi les plus subjectives étalent une myriade d’hypothèses. En partant simplement du constat que la politique préoccupe la majorité des citoyens de ce pays à plus de 80% analphabètes, il n’est pas besoin d’amorcer une recherche académique pour accuser le contraste. Pourtant entre la presse, la classe moyenne, l’informel et la vie rurale, le plus grand centre d’intérêt demeure à tous bouts de piste le politique et la politique. Si nous débarrassons la lecture des extensibles définitions pour nous en tenir aux acteurs qui gouvernent et à la pratique de gestion du pouvoir tout court, il ne nous restera qu’à décrypter cette forte aspiration vers les lambris du palais de Roume et tout ce qui l’entoure au quotidien. En réalité, de façon tout à fait banale, l’hypothèse de réflexion qui nous a inspiré ce retour de congé ne tient qu’à ce que vous et moi pensons tout bas et de façon disparate sans toujours nous expliquer précisément cette situation d’otage de la vie politique qui nous caractérise au Sénégal. Même les plus indifférents finissent par s’amenuiser les méninges au service du pouvoir et son lot d’insolites. Evidemment, vous me répondrez comme Montalembert que si vous ne vous occupez pas de politique, elle s’occupe de vous. Ou encore qu’il ne faudrait pas perdre de vue la nécessité naturelle du citoyen à suivre la vie politique. De même qu’il sacrifie au devoir de vote et à sa charge fiscale de contribuable au financement de l’Etat, il garde le droit de regard non sans se réserver le pouvoir de veiller au respect de la démocratie comme le vigile magistralement décrit par Pierre Rosanvallon. Cet intérêt n’est pas suffisant pour limiter le citoyen sénégalais de toutes les couches sociales au seul regard politique. Le virus de la politique habite même les lycéens et les étudiants souvent plus enthousiastes à créer un mouvement de soutien ou une association dite citoyenne qu’un groupe de recherche académique. Des cas atypiques comme le faussement ambitieux Aliou Sow qui peine à reconnaître son repli égocentrique dans un mouvement en marge du PDS encouragent tous les débordements. Le PDS et sa fidélité au vieux Wade lui ont en effet imposé et fabriqué de toutes pièces une carrière depuis le campus universitaire, faisant de lui l’un des plus jeunes puceaux politiques à tous les postes politique puisqu’à la trentaine, il avait déjà servi au gouvernement et en tant qu’élu à la représentation nationale pour en rester là. Le talent aidant, le résultat est visible à son 3eme cycle, au manoir et aux rutilantes cylindrées qui le distinguent dans sa récente promotion. De tels exemples sont légion et il n’est plus un doute pour personne que le meilleur raccourci vers l’opulence et au moins l’abri du besoin serait la politique. Pendant que je me forçais la raison de restituer de la plus simple des manières ces questionnements embarrassants, le coup d’épée enfin descendu d’Idrissa Seck m’a tranché l’esprit. Mieux encore, la transhumance alarmée de Oumar Gueye et Pape Diouf m’a conforté dans mon souci qu’au Sénégal, il n’y a que la politique dans la vie. Toujours est-il que l’accumulation des centaines de partis politiques difficiles à décompter trahit la pratique politique à l’africaine à savoir en rangs dispersés, chaque leader fondateur de mouvement étant presque le propriétaire à vie de son label. Le ministre proposé par Idrissa Seck au gouvernement d’un allié de circonstance ne s’est pas embarrassé de jugement de conscience sur son compagnonnage avec son ancien leader politique pour s’acoquiner avec le pouvoir. Il a créé dans la foulée un mouvement politique pour soutenir celui qu’il n’a connu que l’année dernière entre les deux tours de la présidentielle ; une attitude proche de celle de la transhumance que l’APR a dû légitimer pour recruter et peaufiner son existence. Par leur opportunisme sans limite, beaucoup ont fait mentir à Chevalier et son encyclopédie qui établissent que les faits politiques et les rapports du pouvoir sont commandés par les doctrines politiques. Faux. Ceux qui nous dirigent et professent sur la vertu ne croient en rien. C’est dire que l’arène est pleine de saltimbanques aux desseins les plus subreptices de la vie. Maître Jean Claude Katende de l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme écrit qu’en Afrique, la politique sert à détruire le mérite, promouvoir les membres de la famille et de son clan et s’enrichir. La politique commande le quotidien au point d’occuper la grande partie des tabloïdes dans les kiosques. Il est bien facile de jeter l’opprobre sur les confrères qui, faute de conditions idoines et de vocation ne s’embarrassent que très peu d’enquêtes profondes et de sujets socioéconomiques de proximité mais il reste à ceux qui ont tenté d’innover l’excuse du marché local de l’information qui semble commander à priori l’actualité politique. Entre l’incapacité de la presse à faire l’opinion et ses faiblesses devant les caprices de l’audience, la frontière reste poreuse et discutable. Toujours est-il que la politique commande le quotidien si bien que le travail dont le pays sans richesses naturelles a besoin pour dompter la croissance qualitative est relégué au second plan. L’économiste Meissa Diop regrette que les experts de la banque centrale brandissent des projections de croissance de plus de 7% en 2015 alors qu’il ne s’agit que d’effets quantitatifs liés à la banque, la téléphonie et l’impôt. Une croissance aérienne sans répercussions dans le panier de la ménagère. Il reste encore à se pencher sur l’agriculture, le monde rural et artisanal, la création d’emplois et de richesses noyée dans l’économie des secteurs non structurants. Tous ces termes refrains des discours politiques tardent à prendre corps dans la mise en œuvre des politiques publiques de plus en plus enclines aux gaspillages par les doublons de structures et les sorties budgétivores des hauts fonctionnaires. Dans cette logique, les plus frustrés vierges du système des Wade et avant-gardistes de l’opportunisme se rangent déjà derrière Idrissa Seck qu’il est déconseillé d’avoir comme principal opposant malgré ses errements. Pas facile non plus de le séduire sans lui réserver le siège de Président de la République. Entre cette autre bête de la politique et la renaissance socialiste, quel clan succédera à celui d

LE REGARD DU SENEGALAIS LAMBDA A LA UNE

Macky Sall: un Président très mal entouré et mal conseillé (Bocar Moussa Ba) Lundi 30 Septembre 2013 - 17:09 Le Président de la République que nous avons tous plébiscité est en train de suivre une voie de plus en plus sinueuse...sans issue ! Il n’est nullement sur la voie de la rupture ! Ce président, otage d'une cohorte bien "intentionnée", mais très tournée vers ses propres intérêts semble bien déterminée à couler le navire Sunugaal. Macky Sall: un Président très mal entouré et mal conseillé (Bocar Moussa Ba) Ainsi, le président Macky Sall visitant les capitales du monde avec les maigres ressources du pays, fait le contraire de ce qu’il avait annoncé. A l’Organisation des Nations-Unies le seul discours vraiment attendu, est celui du Président des USA. Tous les autres présidents prennent la parole pour trois minutes et ne font l’objet d’aucune attention particulière de la part de l'assemblée. Alors remplir un avion avec des individus dont le seul souci est de faire faire du shopping à New-York dépensant environ un demi-milliard de nos pauvres francs pour venir faire un discours de quelques secondes défie tout entendement. Nous ne comprenons pas non plus le fait de remettre 290 millions FCFA à des organisations de la diaspora sans raison. Cela relève à nos yeux d'un manque total d'empathie envers les sinistrés restés au pays, un geste d'une inconscience inouïe. Le développement de notre pays se fait chez nous. Nous devons croire en nous mêmes et construire notre nation sur la base de nos propres ressources et expertise. Le président Macky Sall, malgré les atouts en main pour réussir sa mission, risque par sa démarche de replonger le Sénégal dans des situations d’incertitude. C’est regrettable que Macky Sall n’ait pas bien appris ses leçons. Ce qu’il a vécu sous Wade, la défaite de ce dernier, la souffrance du peuple Sénégalais, et les recommandations des Assisses Nationales auraient du le pousser à agir avec inspiration. Nous continuerons notre combat et reprendrons notre bâton de pèlerin, car la prise en main de notre destinée nous incombe. Un Président qui peine à régler un problème élémentaire comme celui de l’eau, de l’électricité, de la santé ou de l’éducation ne mérite pas notre soutien. Nouvelle Vision Africaine, par ma voix, lance un appel aux autorités pour qu’elles se ressaisissent avant qu’il ne soit trop tard. Bocar Moussa Ba Ingénieur Expert Communications Satellite Président Nouvelle Vision Africaine Washington-DC z ici pour recevoir les informations sur votre E-mail Macky Sall savoure son premier sabotage d'Etat (Sahnoun ) Pour accéder au pouvoir, Macky Sall avait pris des engagements fermes pour la défense des intérêts de la France au Sénégal. Pour avoir trainé les pieds dans la prise des décisions attendues, il subit le premier avertissement de son tuteur sous la forme d'un sabotage dans la fourniture d'eau de Dakar, Touba, Thiès, etc. L'objectif était de démontrer à Macky Sall la fragilité de son pouvoir et son contrôle par des forces externes capables de télécommander des émeutes pour faire trembler son fauteuil au cas où il reviendrait sur ces promesses. Macky Sall savoure son premier sabotage d'Etat (Sahnoun Ndiaye) Ainsi, après dix-huit mois passés au pouvoir, Macky Sall se rend compte de la complexité de gestion d'un Etat. Les sept années vécues au sommet de celui-ci ne lui ont pas permis de saisir les ficelles utilisées par des hommes et des femmes au sein même de l'appareil d'Etat mais aussi par des puissances extérieures pour la sauvegarde de leurs privilèges. Après une ascension vertigineuse, son temps de formation en tant qu'homme d'Etat par le professeur Abdoulaye Wade a été un échec total. "Macky Sall n'est pas un homme d'Etat", disait-il. C'est une question de gènes. L'on s'en rend compte aujourd'hui quand le susnommé se met à délirer sur les populations en arguant que les manifestations de rue ne peuvent pas ébranler un Etat. Ne suffisent pas, veut-il peut être dire, invitant donc les manifestants à aller plus loin que les pneus brûlés. C'est noté. Dans la bouche de Macky la gaffe, les hommes et femmes qui, après maintes bravades contre les forces de l'ordre, casses et morts d'hommes, ont réussi à le placer là où il ne rêvait même pas d'être, ne peuvent pas se débarrasser de lui de la même manière. C'est oublier que c'est la même vindicte populaire qui a fait tomber Zine el-Abidine Ben Ali, Mouamar Kadaffi, Mohamed Morsi et Abdoulaye Wade. Alors pourquoi pas Macky le lion de Kaffrine. Certes, au Sénégal, entre 2011 et 2012, les manifestations des foules avaient été rondement organisées depuis l'étranger par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, avec comme complices internes, entre autres, le M23 de Fadel Barro, Thiaat et Fou Malade, la Raddho d'Alioune Tine, Tansparency International de Jacques Habib Sy, la majeure partie de la société civile, le Parti socialiste de Ousmane Tanor Dieng, l'AFP de Moustapha Niasse, et l'APR avec un certain Macky Sall à sa tête. Ces soulèvements ont eu raison d'un régime autrement plus solide que celui du faux-lion de l'Avenue L. S. Senghor. C'est le syndrome Wade qui refait surface. Avec la complicité de la France, des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, par le biais d'une manipulation de l'opinion adroitement menée, Abdoulaye Wade a été vaincu par Macky Sall. Les raisons du putsch ont été maintes fois dénoncées : pour l'ex-président de la République, les intérêts du Sénégal priment sur ceux de la France et des pays occidentaux. Et Macky Sall doit comprendre cela. Toute menace sur ces intérêts provoquera un vacillement de son fauteuil. Le loup est dans la bergerie de par sa faute. Cette coupure d'eau dont souffre Dakar et sa banlieue et qui prend les allures d'un sabotage, apparaît comme le premier avertissement des fomenteurs de troubles contre leur nouveau disciple lequel semble remettre aux calendes grecques les engagements pris avec eux. En fait, les promesses sont au-dessus de ses capacités. De façon évidente, le pauvre ne fait pas le poids. Wade a tenu cent quarante quatre mois, Sall dix-huit à peine. Pourtant, Wade a conquis des libertés fondamentales que les pères des indépendances avaient dans leurs cahiers de doléances, quand son successeur rame à contre-courant. Penser qu'un pouvoir dont l'épicentre se trouve à six mille kilomètres du Sénégal peut résister aux revendications légitimes des populations, relève d'une cécité intellectuelle grave. L'Etat, avec les forces de l'ordre les plus aguerries, ne peut pas affronter quotidiennement le peuple. Les rapports de force sont disproportionnés. On ne peut tuer tout un peuple, il en restera toujours car ceux qui doivent accomplir la besogne, notamment les policiers, gendarmes et militaires, sont des Sénégalais. Ils n'iront pas jusqu'à l'extrême en supprimant leurs pères, mères, frères, sœurs, oncles, tantes, cousins et cousines pour respecter la volonté de Macky Sall. Pour sûr qu'il existe un calendrier électoral qui permet de se séparer définitivement du pouvoir actuel. Mais, des élections anticipées sont prévues par la loi fondamentale qui dit : "En cas de démission, d'empêchement définitif ou de décès, le Président de la République est suppléé par le Président de l'Assemblée nationale. Celui-ci organise les élections dans les délais prévus à l’article 31." Un certain niveau d'exaspération des populations à cause de menaces et de privations de toutes sortes peut conduire à une fin prématurée de son régime "par empêchement définitif" de gouverner. Les Sénégalais sont très sensibles aux menaces, Macky Sall aurait dû le savoir, lui qui en a subi les contrecoups lorsqu'il chantait les louanges de son père Wade puis en a profité par ricochet à la suite d'une victimisation très bien mise en scène. Véritablement son passé au plus haut niveau de l'Etat ne lui a pas servi à grand-chose dans la mesure où il se promène encore pour s'informer sur l'étendue des inondations, sur l'état des installations de la SDE, accuse le PDS d'être le responsable des maux passés et présents tout en occultant sa responsabilité. Pire, il menace.

L EAU UN CASSE -TETE CHINOIS

Macky Sall : Le début de la fin ? (Par Amadou DIOUF) C’est la fin de l’état de grâce pour le Président Macky Sall. Jusqu’ici les Sénégalais sont demeurés indulgents à l’égard du successeur de Me Abdoulaye Wade, malgré les promesses non tenues, les tâtonnements, les errements, les incuries et l’arrogance de son régime. Mais leur patience a atteint ses limites quand, après deux semaines, Dakar est restée sans eau potable. Des manifestations, qu’il convient d’appeler les « émeutes de l’eau », ont éclaté dans la banlieue de la capitale sénégalaise (Niary Tally, Boune, Fass Mbao, Parcelles Assainies, Yoff…). Les populations ont affronté les forces de l’ordre qui tentaient de les empêcher de déverser dans la rue leur colère contre le régime du Président Macky Sall. Pneus brûlés, routes barrées : un spectacle qui rappelle les dernières années de règne de Me Wade. Le pouvoir du Président Wade a commencé à vaciller en 2008 avec les « émeutes de la faim » provoquées par une crise financière mondiale née des « subprimes » aux Etats-Unis qui, par effet d’entraînement, était ressentie jusque dans les pays du Sud comme le Sénégal. Il s’est ensuivi des manifestations contre les coupures intempestives d’électricité et la vie chère. Le point d’orgue de cette spirale d’indignation a été la manifestation du 23 juin contre l’examen d’un projet de loi à l’Assemblée nationale portant sur le quart bloquant et le ticket présidentiel (Président/Vice-président). La reculade du gouvernement face à la pression de la rue revigora les Sénégalais qui lancèrent une bataille à mort contre la candidature de Me Wade à la présidentielle de 2012. Dès lors, le Président Wade avait perdu le pouvoir bien avant les élections qui n’étaient plus qu’une simple formalisation de sa défaite. Cet épisode a fini de démontrer que les Sénégalais sont capables de s’indigner même s’ils sont de nature pacifique et savent souffrir dans le silence. Ah ! Le silence des Sénégalais. Il est souvent plus bavard que les récriminations ouvertement exprimées pour qui sait le décortiquer. Le député socialiste Barthélémy Dias, dont le parti (PS) est membre de la coalition présidentielle « Bennoo Bokk Yaakaar », a récemment demandé dans la presse au Président Macky Sall de décoder le message contenu dans le silence des Sénégalais face aux difficultés quotidiennes (la flambée de certaines denrées de consommation courante, le chômage des jeunes, les inondations et, actuellement, la pénurie d’eau potable et les coupures intempestives d’électricité). Malheureusement, le Président Macky Sall semble avoir la tête ailleurs. Il est préoccupé par le désir obsessionnel d’entrer dans la grâce des institutions internationales qu’il en devient sourd aux cris d’orfraie de son peuple. En réalité, le rêve du Président Macky Sall est de finir sa carrière politique à la tête d’une organisation internationale comme l’ONU. La révélation est de l’un de ses alliés de « Macky2012 », Moustapha Fall dit Che en l’occurrence. Pour cela, il a dévoyé le programme pour lequel il a été élu pour se lancer dans une réforme tous azimuts des institutions, des audits de l’administration, la traque des biens supposés mal acquis… Tout cela pour décrocher la médaille de champion de la bonne gouvernance qui pourrait lui permettre demain de matérialiser son rêve. Même si la reddition des comptes, l’assainissement de l’administration et la révision de la structure institutionnelle du Sénégal sont défendables, il y a une absence criarde du sens de la priorité par rapport aux attentes des Sénégalais. En effet, les Sénégalais ont élu le Président Macky Sall parce qu’il leur avait promis du riz, de l’huile, de la tomate… à moindre prix. En mettant le bulletin dans l’urne, certains avaient déjà la main dans le bol de « thiéboudieune » (le riz au poisson, le plat le plus prisé des Sénégalais). Mais leur désillusion a été à la mesure de l’énorme espoir qu’ils ont placé en Macky Sall. Non seulement, les prix des denrées de première nécessité n’ont pas baissé (où qu’ils l’ont été un petit moment avant de revenir à leur niveau antérieur et même à le dépasser pour certains produits), mais le chef de l’Etat n’a tenu aucune de ses promesses électorales comme la résolution du chômage des jeunes, des inondations, la fin des délestages… Et au lieu de proposer des solutions structurelles durables pour résoudre le problème des inondations par exemple, le Président Macky Sall sert des slogans creux aux Sénégalais (« Fendi »), distribue quelques clés de logements sociaux (« Tawfeex Yaakar ») à la qualité douteuse et promet un plan décennal qui coïncide curieusement avec la durée de deux mandats de cinq ans. Pis, on assiste à une pénurie d’eau potable dans la région de Dakar depuis quinze jours. Face à cette catastrophe sans précédent au Sénégal, le Premier ministre, Aminata Touré, n’a rien trouver de mieux à faire que de proférer des menaces contre la SDE et d’éventuels autres coupables. Les Sénégalais ne lui ont pas demandé de s’indigner mais de trouver rapidement une solution à ce problème. Quant au Président Macky Sall, il a embouché la même trompette que son Premier ministre depuis les Etats-Unis, mais il est allé plus loin en menaçant les manifestants comme si ceux-là n’avaient pas assez souffert ou qu’ils n’avaient pas le droit d’exprimer leur colère. Mais la demande sociale qui avait eu raison d’Abdou Diouf et qui a emporté Me Abdoulaye Wade n’épargnera pas Macky Sall. Parce que, désormais, rien ne sera plus comme avant. Il y a un avant et un après 24 septembre. Les Sénégalais ont rompu le silence suivant leur propre chronogramme. Le PDS a plusieurs fois tenté, sans succès, de les embarquer dans des manifestations contre la vie chère et l’incarcération arbitraire de certains de ses leaders. Mais le peuple a choisi son moment, souverainement. Même si la pénurie d’eau a été le déclic. Le Président Macky Sall est donc tenu de respecter ses engagements ou de partir car il a en face de lui un peuple qui ne tolérera plus que ses préoccupations soient reléguées au second plan. Il doit à cet égard mettre les bouchées doubles parce qu’il n’a plus beaucoup de temps. 2014 étant une année électorale, il n’a que 2015 pour poser des actes concrets dans le sens indiqué par les Sénégalais car 2016 sera une année pré-électorale. Mais s’il persiste dans des choix qui n’ont aucun caractère urgent sinon pour lui-même, le Président Macky Sall risque comme Me Wade qui a été emporté par ses chantiers, de se noyer dans ses réformes. Samedi 28 Septembre 2013 - 14:34

VÉRITÉ VU PAR L AUTRE

LE PRESIDENT SOURD A L APPEL DE LA DECENCE Président Macky, méfiez-vous bien de l’eau qui dort, c’est comme un peuple endormi, son réveil peut être brutal Samedi 28 Septembre 2013 - 22:00 Mais en vérité, le Président de la République est à l’écoute de qui, des populations du Sénégal ou des militants de Macky 2012? Les manifestations actuelles, fort légitimes, viennent des populations, lasses d’attendre le liquide précieux et d’enregistrer des mensonges à longueur de journée, dont les uns sont plus ridicules que les autres et tous les responsables confondus de cette grave crise. Elles sont motivées par la pénurie d’eau depuis plusieurs jours et dont aucun responsable du sommet à la base, ne peut à l’heure actuelle dire avec précision, à quand ce sera la fin du calvaire des populations? La gravité peut bien se mesurer par le fait, que ceci ne s’est jamais vu au Sénégal Président Macky, méfiez-vous bien de l’eau qui dort, c’est comme un peuple endormi, son réveil peut être brutal Donc, c’est un bébé monstrueux indésirable, qui constitue un avertissement très sérieux, dont il faut bien mesurer les conséquences graves qui peuvent en découler contre le président. Que l’on ne nous parle surtout pas de populations manipulées par l’opposition, ce serait alors des circonstances aggravantes contre le président. Que ceux qui sont proches et peuvent parler au président, lui disent la vérité crue. Sinon, comme le dit si justement : « Quand l’énoncé d’un problème comporte des erreurs, il y a forcément, soit impossibilité de solution, ou alors, une fausse solution. Il est en général déconseillé et peu recommandé à un Pouvoir, de sous-estimer l’ampleur des manifestations contre lui. La question essentielle ici, c’est de savoir si elles sont justes, fondées et légitimes, dans lequel cas, on chercher à leur trouver une solution adéquate et non rien de moins. Quoi qu’il en soit, ce serait une grave erreur d’appréciation politique de la part du Président, de ne pas se préoccuper en tout premier lieu, de la satisfaction des revendications et doléances légitimes des populations, qui sont de loin prioritaires par rapport aux privilèges accordés à tour de bras à une minorité de Sénégalais que rien ne justifie. Parce que, dans une certaine mesure, vous avez été élu effectivement par les populations, pour que vous vous mettiez à leur service. Si le 25 mars 2012, la majorité des citoyens ont eu à remercier, de la façon que vous savez, Me Wade à votre profit, c’est parce que justement, ce dernier ne leur avait pas suffisamment donné de satisfaction. Et vos promesses de campagne si alléchantes sont encore fraîches dans les oreilles des Sénégalais. Et c’est cela, accompagné sans doute d’une ferme volonté de rupture maintes fois affichée de votre part, qui avait convaincu et décidé certains à voter pour vous, mais qui fait aussi en retour, que les Sénégalais sont devenus plus intransigeants et moins tolérants avec vous, que votre prédécesseur. Ce qui est normal et légitime, parce que le Sénégal s’est mué aujourd’hui en un autre type d’Etat et ses citoyens ont également gagné en maturité. Ne pas en tenir compte dans la gestion des affaires publiques aujourd’hui, est une erreur de casting. Ceci vous faisiez dire d’ailleurs si justement à l’époque que : « Dorénavant, au Sénégal, rien ne sera plus comme avant». Ce qui annonçait pour les mal-pensants, une rupture évidente envisagée, mais hélas ! Dans les faits et sur le terrain, le constat ne confirme pas cela. Ce rappel : « que le président de la République est celui de tous les Sénégalais sans exception aucune », semble être malheureusement perdu de vue parfois, par les militants de l’APR, de Macky2012, ainsi que ses amis et proches qui se cramponnent sur ce slogan regrettable et antirépublicain, qui montre aussi dans une certaine mesure, leur absence ou peu de patriotisme : « le parti avant la Patrie ». On me dira certes, que cela va sans dire. Mais la répétition est pédagogique, surtout pour ceux qui ne retiennent jamais les leçons du passé et répètent toujours les mêmes erreurs. Par honnêteté, il faut reconnaître que dans le cas de cette pénurie d’eau, jamais vécue au Sénégal, sur toute la ligne alors, la SDE, la SONES et l’Etat ont étalé manifestement et au grand jour, leur incompétence notoire, imprévoyance et impuissance devant un problème, qui n’est, quoi qu’on dise que technique dans tous les cas et rien de plus. Au fond, de deux choses l’une, soit c’est le cas d’une pièce défectueuse et compte tenu du caractère vital du problème, il est hors de question de bricoler la réparation, on doit absolument et immédiatement remplacer celle en cause par une pièce neuve. Ou alors, c’est une panne technique qui dépasse toutes les compétences nationales sur place, ce qui serait synonyme d’une véritable catastrophe nationale, face à un problème aussi crucial et de sécurité nationale à la fois, comme celui de la distribution d’eau à la Capitale. Si tel était le cas, on devrait faire alors appel d’urgence, à une assistance technique extérieure dans les plus brefs délais, sans attendre et perdre tout ce temps-là. A travers cette panne, on note avec désolation l’imprévoyance caractérisée de la SDE, comme de la SONES, par l’absence inadmissible de réserves d’un stock de sécurité en diverses pièces de rechange, mais et surtout encore, de ces fameux tuyaux, pièces maîtresses dans le dispositif, en vue d’une réparation rapide des éventuelles pannes qui peuvent survenir à tout moment. Ce cas spécifique de la panne de la conduite d’eau de Keur Momar Sar, n’en constitue en fait qu’un, parmi tant d’autre. Nous le constatons tous avec amertume, avec cette série de manquements de mesures de prévoyance et de sécurité les plus élémentaires, qui jalonnent cette crise de l’eau. Ce qu’on aurait bien pu éviter, par la prise de mesures préventives ordinaires, pour un problème aussi sensible, et qui est en plus relatif à la souveraineté nationale, comme l’exploitation et la distribution de l’eau dans un pays. Tout cela, ne fait qu’illustrer parfaitement, que dans notre pays, les fautes ne sont pas punies comme il se devait et quel que soit du reste, leur degré de gravité. Ainsi, avec l’impunité qui règne en maitre dans tout le pays, certains peuvent librement s’adonner impunément, à n’importe quelle infraction très grave ou malversation inédite, sans craindre d’être sévèrement sanctionné par la loi. C’est justement là où le bât blesse. L’erreur de Macky à mon avis, c’est de n’avoir pas exécuté dès son arrivée au Pouvoir, ce préalable, à savoir faire l’inventaire exhaustif ou l’état des lieux complet du pays. Et de procéder ensuite au nettoyage des écuries d’Augias de Me Wade, avant toute chose. Ceci lui aurait permis de voir plus clairement et de pouvoir dégager en fonction, les préoccupations essentielles du moment les plus urgentes et prioritaires, avant de bâtir avec empressement quelque chose sur les ruines et décombres laissés par Me Wade. S’il avait procédé de la sorte, c’est sûr et certain, qu’il aurait bien pu constater les nombreux dégâts collatéraux et erreurs de casting de son prédécesseur. Il en tirerait alors les conséquences et s’écarterait sans doute, de suivre sur ses traces jonchées de mal gouvernance avéré, d’où la nécessité de rupture indispensable, qui exigerait absolument et de fait, une refonte et refondation, non seulement, des institutions simplement, mais beaucoup d’autres domaines activités de la vie nationale, dont aujourd’hui, les signes de malformation ou défectuosité commencent à montrer le bout du nez, comme l’eau et l’électricité, deux secteurs vitaux pour une nation. Cette pénurie d’eau, due à la panne de l’usine de Keur Momar Sarr, a révélé assurément aux Sénégalais, beaucoup de failles, parfois d’ordre structurel dans les infrastructures ou des contrats mal ficelés que l’Etat a noués avec des Sociétés privées étrangères ou nationales. Et à propos justement de cela et dans le cas précis de la SDE, celle-ci étant la principale responsable de cette perturbation dans la distribution correcte du liquide précieux, elle devrait être obligée de prendre en charge aujourd’hui, tous les surplus des montants des factures habituelles des ménages, qui ont servi gratuitement de l’eau à leurs voisins par solidarité et humanisme, motif de l’augmentation exagérée de leurs prochaines factures. Ceci, ne serait que justice, parce que la SDE a été incapable de respecter ses engagements vis-à-vis de ses clients, en ne leur évitant pas tous ces désagréments qu’il leur a causés. Mais au nom de quoi, si le client ne paie pas sa facture à date échue, la SDE comme la SENELEC d’ailleurs, non seulement, lui coupe la distribution, mais exige en plus une taxe excessivement chère de rétablissement que rien ne justifie, et par contre elle, elle se permet de nous priver d’eau pendant quinze jours et même plus, sans que cela ne lui coûte absolument rien ? Ce n’est pas juste ! Et pendant ce temps l’Etat laisse faire de telles sociétés gruger impunément les consommateurs impuissants et sans défense. Il faut que cette forme d’exploitation cesse à partir de maintenant par A ou B. Par ailleurs, bien que tardif, mais comme on le dit si bien encore, mieux vaut quand même tard que jamais ; l’Etat du Sénégal, il faut bien le souligner, est celui qui ne révise presque jamais ni ne rompt les contrats pour raison d’inobservation de clause. Il ne fait que prolonger plutôt tout simplement ceux-ci par reconduction tacite plusieurs fois. Il est temps de rompre cette méthode surannée de faire. L’Etat doit maintenant revoir de fond en comble tous les contrats arrivés à terme, et s’il y a lieu, les réviser en faveur du pays ou alors, les résilier une bonne fois pour toutes. On vient de nous apprendre encore qu’un autre tuyau de remplacement a explosé et faisant même six (6) blessés graves. Comme au Sénégal le ridicule ne tue pas, un certain technicien hydraulique, sans aucun doute à la limite extrême de ses capacités techniques, nous parle de mysticisme ou l’existence d’une force surnaturelle, comme la cause actuelle de l’incapacité des techniciens à résoudre cette panne technique ? Le paradoxe, c’est qu’en plus, il a pu entrainer dans son sillage le Macky 2012, qui semble aussi convaincu de cela, au point de lancer un appel pressent aux Imams, pour que cette panne technique et mécanique soit l’objet de leur sermon pour ce Vendredi ? Quelle incrédulité ! Comment des musulmans croyants en un Dieu unique, peuvent-ils tomber aussi bas, au point de lier ce problème tout à fait logique et naturel à des Djinns ? Au Sénégal, je crois franchement, que la rationalité est la denrée la plus rare. Mandiaye Gaye Gaye_mandiaye@hotmail.com

SENEGAL / OGM / UN SAUT VERS L INCONNU

OGM : la bataille de l’information Des veilles citoyennes pour des choix technologiques éclairee Depuis les premières actions de contestation à la fin des années 1990, la lutte contre l’introduction des cultures OGM est plus que jamais d’actualité. Si les militants écologistes affirment qu’elles ne peuvent apporter que des déséquilibres dans l’écosystème et à terme, engendrer des famines, les multinationales de l’agroalimentaire, relayées parfois complaisamment par certains chercheurs, s’obstinent à vanter les bienfaits de ces nouvelles plantes. Face à ces avis divergents, comment le consommateur peut-il se faire sa propre idée sur la question ? Ce livre retrace l’histoire de la mobilisation de l’opinion publique contre les OGM. Il met en lumière différents aspects du débat : qui décide de ces choix technologiques ? quelle place ont les lobbies et les experts ? comment mieux informer les citoyens des dangers que présentent les OGM et les impliquer dans la lutte ? Richement argumenté, il lève le voile sur les enjeux d’un sujet brûlant qui nous concerne tous si nous voulons pouvoir décider de notre alimentation de demain. La vérité sur les OGM, c’est notre affaire ! Les aliments transgéniques : une menace pour les moins nantis Pour ou contre les organismes génétiquement modifiés ? Le débat fait rage, soulevant des interrogations fondamentales pour l’avenir de la planète. Dirigée par des firmes transnationales motivées avant tout par la rentabilisation de leurs investissements et par le contrôle du secteur agroalimentaire, la culture des plantes transgéniques menace la diversité des variétés locales sur lesquelles repose la sécurité alimentaire des communautés rurales du Sud et de l’humanité en général. En obtenant des brevets sur le vivant, ces firmes se l’approprient au mépris de siècles de pratiques traditionnelles pendant lesquels une multitude d’espèces ont été améliorées par les paysans eux-mêmes. Ici et là des voix s’élèvent pour dénoncer cette menace. Les manœuvres des cigarettiers, les mensonges ayant entouré le Médiator, les non-dits de l’industrie chimique à propos du Bisphénol A : les scandales de santé publique ne manquent pas. Bien qu’il n’y ait pas toujours eu de certitude scientifique quant à la nocivité de ces produits, le principe de précaution aurait dû l’emporter. Nous sommes aujourd’hui dans la même situation pour les OGM. Faisant le constat du refus des autorités publiques de jouer leur rôle, des défaillances, des conflits d’intérêt et autres manœuvres destinées à empêcher la recherche indépendante et la transparence sur les effets des OGM, le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (Criigen) a décidé de mener lui-même une expérimentation qui est une première. Corinne Lepage raconte dans cet ouvrage la saga de cette expérience, la manière dont elle s’inscrit dans l’histoire des OGM en Europe et les perspectives de participation qu’elle ouvre à la société civile. Elle propose un nouveau modèle d’expertise, pluraliste, pluridisciplinaire et contradictoire, fondé sur la responsabilité des experts et des politiques, et dans lequel les citoyens ont toute leur place. ADOPTION DES OGM DANS L'AGRICULTURE Le Sénégal à grandes enjambées avec une jambe de bois Ibrahima DIALLO Le Sénégal n'a pas encore accepté les Organismes génétiquement modifiés (OGM) ou cultures biotechnologiques. Toutefois, dans le cadre de la mise en œuvre du cadre national de biosécurité, suite à l'adoption de la loi sur la biosécurité, Dakar abrite depuis hier, mardi 24 septembre 2013, atelier d'information et de sensibilisation sur la biosécurité et biotechnologie. Un atelier d’information et de sensibilisation réunit depuis hier, mardi 24 septembre 2013 des régulateurs parlementaires et des membres de la société civile en matière de biosécurité et de biotechnologie. C’est en perspective de l’adoption par l’Etat de ces nouvelles technologies mais aussi par rapport au consommateur du point de vue du choix des consommations. Il a pour objectif d’informer et de sensibiliser les membres de l’ANB et du CNB, les parlementaires ainsi que les acteurs de la société civile (journaliste et leaders d’opinion) sur les enjeux de la biosécurité pour une meilleure gestion des risques liés aux OGM et sur le niveau de mise en œuvre du cadre règlementaire défini par le Sénégal dans ce sens afin que chaque acteur puisse jouer son rôle. En marge de cette rencontre, Dr Lamine Kane, Point focal national du Sénégal pour le Protocole de Cartagena, a précisé que pour le moment le Sénégal n’a pas encore développé les OGM. «Bien qu’il y ait un cadre règlementaire par rapport aux biotechnologies de façon générale et aussi à la biosécurité, nous n’avons pas encore adopté les OGM». Toutefois, Dr Lamine Kane s’est empressé de préciser que cela relève plus d’une volonté politique, mais aussi d’un choix de consommation. Car ce sont des produits destinés à la consommation humaine ou animale, locale ou à l’exportation. Donc, «c’est beaucoup plus un choix de consommation au niveau des sociétés qui permet l’adoption ou non de telles technologies», a-t-il souligné. Pour le Directeur de Cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable Mor Ngom, la rencontre est un jalon dans la mise en œuvre du cadre national de biosécurité. Mieux, au-delà des enjeux suscités par les OGM, le Sénégal est dans une logique d’assurer la sécurité alimentaire, la santé animale. Cependant, a-t-il reconnu, d’important gaps doivent être résorbés pour combler les manquements. Ce malgré la vote de la loi nationale n° 2009-27 du 8 juillet 2009 portant sur la biosécurité, et la signature la même année de deux décrets relatifs aux missions, à l’organisation et au fonctionnement de l’Autorité nationale de biosécurité (ANB) et du Comité national de biosécurité (CNB) respectivement. Dès lors, les défis pour compléter le cadre national de biosécurité, c’est d’achever les huit (8) arrêtés complémentaires à la loi dont l’ANB a lancé les consultations, et de gérer les enjeux et risques liés aux OGM. A l’école burkinabée Une série de présentations sur la biotechnologie, montré les avantages et risques de cette technique d’agriculture moderne qui «produit plus de nourriture» qui est «nutritive», mais à des «prix abordables» avec moins de terres et moins d’impact sur l’environnement. D’ailleurs, en Afrique, certains pays ont déjà adopté des techniques de cultures génétiquement modifiées dont le Soudan, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso. En ce qui concerne ce dernier pays, le Pr Chantale Caboré, directrice de l’Agence nationale de biosécurité du Burkina Faso est revenu sur l’expérience de son pays dans la mise en œuvre du programme de biotechnologie avec le coton (coton Bt) considéré comme «l’or blanc» au pays des «hommes intègres». Introduit en 2003 pour des tests au labo suivi de sa transformation-expérimentation (2004), de la production de semences (2009), ce n’est qu’en 2010 qu’il a été adopté dans l’environnement des champs. Aussi a-t-elle précisé que le Burkina Faso est dans une logique d’expérimentation du niébé transgénique (niébé Bt) puis le Sorgho champignon. Le Pr Chantale Caboré n’ pas manqué de convoquer le contexte de pays enclavé avec des ressources limitées et les insectes qui affectaient «l’or blanc» qui, entre autres, ont motivés le choix des OGM dans son pays. S’y ajoute une volonté politique affirmée d’aller dans la biotechnologie moderne, avec un budget conséquent alloué pour cela à son agence. Et d’indiquer que ce coton Bt est une copropriété de la firme Monsanto et des producteurs burkinabés. Suffisant pour que des participants invitent à s’inspirer de l’exemple burkinabé. L’atelier de Dakar est organisé en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable, l’Agence des affaires agricoles à l’étranger du développement de l’agriculture des Etats-Unis (USDA-FAS), le Réseau africain d’expertise en biosécurité (ABNE) et le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement durable (CORAF). L association des consommateurs doivent prendre ce probleme a bras le corps et faire des etudes et des investigations poussees car la sante de la population senegalaise est en jeu .

UN LAXISME QUI NE DIT PAS SON NOM

CAUSES TECHNIQUES DE LA PENURIE D’EAU A DAKAR Sourd aux « coups de béliers » Malick NDAW | 27/09/2013 | Au fur et à mesure que l’on descend dans les profondeurs de l’eau, on remonte avec des éléments qui rendent compte, comme on l’a déjà dit, d’un laxisme coupable des autorités chargées du bon fonctionnement du réseau hydrique dans l’alimentation en eau de la capitale. Depuis 2009, elles ont fait la sourde oreille aux nombreux « coups de béliers » qui ont fini par faire céder l’infrastructure de distribution. Il est difficilement contestable que des améliorations substantielles ont été apportées par rapport à la situation qui prévalait à la fin des années 80, caractérisée par des infrastructures en état pitoyable, une pénurie d’eau récurrente y compris dans la capitale Dakar, et de fortes inégalités entre milieu urbain et milieu rural, entre Dakar et les autres villes, et entre quartiers urbains centraux et quartiers péri-urbains. La plus grande partie des progrès réalisés en matière d’extension des infrastructures et des connexions au réseau est d’ailleurs à mettre au compte de la société publique en charge des infrastructures, la SONES(Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal). Cependant, il est d’autant plus incontestable que la Sones qui a en charge de réaliser, dans les conditions précisées, les investissements nécessaires pour le renouvellement et l'extension de l'infrastructure en fonction de la politique de gestion des ressources en eau, a une grosse part de responsabilité dans la situation qui a conduit aujourd’hui à la situation de pénurie qui sévit dans la capitale sénégalaise. Du moins si l’on reconsidère les « alertes » à travers la correspondance adressée par la société exploitante, la Sde, le 15 mars 2013 à la Sones. Une correspondance dont le détail mentionne en objet, les «incidents récurrents sur la conduite antibéliers de l’usine brut de Keur Momar Sarr». Le texte de la correspondance qui fait part d’un «nouvel incident» sur ladite conduite mise en service en décembre 2004, fait en même temps l’historique de la récurrence en faisant d’abord état d’une fuite, en janvier 2009, sur la «culotte 800/500 mm» alimentant les antibéliers* dans la partie sous butée de la conduite. La même fuite a été constatée en octobre 2010 cette fois sur la colonne DN 500 mm de remontée des antibéliers. Il s’agissait selon la correspondance de la Sde d’un percement de la conduite suite à une corrosion avancée dont la réparation avait été faite par la soudure d’une plaque. Novembre 2012, rebelote, une fissure advient sur le piquage DN 800 mm qui alimente les ballons antibéliers. Il s’agirait précisément d’une fuite perpendiculaire au cordon de jonction des conduites DN800 mm et, cinq mois plus tard, la même fissure, sur le même piquage… Soi en neuf ans seulement de fonctionnement, quatre incidents majeurs avec des fréquences de plus élevées sur la partie de l’installation de l’Usine Keur Momar Sarr. Soulignant des risques réels d’usure irréversible de la canalisation qui conduirait à un arrêt complet de l’usine de production d’eau, la correspondance de la Sde concluait son texte en insistant sur le caractère «sensible et prioritaire de cette affaire » qui, ajoute le texte, «devrait être traitée avec une extrême diligence». Le débat se pose dès lors pour situer les responsabilités entre la Sde et la Sones tandis que le contrat d’affermage qui lie les deux parties série bien les responsabilités et autres obligations de l’une comme de l’autre. Celles qui pèsent sur le fermier (Sde) vont en fait au-delà de l'habituel en la matière et sortent du stricto sensu des contrats d'affermage, en mettant à la charge de ce dernier un certain nombre d'obligations en matière de travaux. Selon les termes du contrat d'affermage, les investissements pour le renouvellement et la réhabilitation du réseau de distribution et des branchements sont du ressort de la société d'exploitation (SDE). Ainsi celle-ci est tenue d'assurer les investissements nécessaires pour le renouvellement du matériel d'exploitation, des canalisations, outre les branchements et les équipements électriques et électromagnétiques. Pour tous ces renouvellements, des obligations ont été définies dans le contrat de performance en termes de kilomètres de canalisations. Il se trouve que des différends existent souvent, portant sur la prise en charge du renouvellement, qui de la SDE ou de la SONES doit faire les investissements ? Certaines sources soutiennent que la SDE « essaye toujours de surestimer le coût des renouvellements à faire », car quand les investissements sont supérieurs à 15 millions FCfa, c'est du ressort de la SONES, selon les termes du contrat. Toujours est-il que certains investissements ne seraient pas toujours effectués, surtout en ce qui concerne les entretiens des ouvrages et la préservation des ressources en eau. Or, les entretiens des infrastructures constituent un élément vital pour assurer une bonne qualité de service. Il n’empêche, la SONES, entité distincte de l'Etat, est dotée de moyens financiers (fonds propres, recettes courantes et emprunts) pour réaliser ses propres obligations conditionnant la réussite de la réforme institutionnelle de 1996. Du respect de ses obligations dépend celui des performances techniques et commerciales de la SDE, les performances contractuelles du fermier dépendant largement de la qualité de l'infrastructure qu'il exploite. Aussi, l'exigence de résultat qui pèse sur le fermier n'a de véritable mesure que par la qualité des moyens mis à sa disposition tandis que le reste doit être complété par son savoir-faire. Au-delà du ping-pong auquel se livrent les deux entités, une seule problématique demeure aujourd’hui incontournable : il appartenait à la Sones qui a un rôle de reporting de l'action de la SDE auprès de l'Etat, d’alerter quelque fut le cas de figure, les autorités sur les conséquences d’une telle situation, plutôt que de faire la sourde oreille aux « coups de béliers ». Quitte, une fois le pire évité, à se retourner par la suite contre le fermier Sde.

OPACITE DANS LA GESTION UNE POLITIQUE BIEN DE CHEZ NOUS

GOUVERNANCE DE L'EAU POTABLE Le beurre, l'argent et le fermier Malick NDAW | 30/09/2013 Entre « opacité » entretenue par le jeu des acteurs clés du secteur de l'eau au Sénégal et risques de conflits d'intérêts qui peuvent émerger à la suite de la vente par Bouygues de 65% de ses actions à l'ogre américain Emerging Capital Partners (ECP), le Forum civil dénonce ce qu'il considère comme un « monopole » dans la gestion du secteur. L'organisation de la société civile rentre dans la conduite pour réclamer, entre autres, le respect du droit à l'information du public par la divulgation du contrat liant l'Etat à la SDE. Le forum civil s’invite dans le râle de la grande pénurie d’eau qui frappe depuis plus de deux semaines maintenant une bonne partie de la capitale sénégalaise. Mais c’est pour reverser toute l’eau sur la tête de l’Etat dont « la responsabilité est totalement engagée, par le transfert opéré de ses prérogatives de production, de distribution et de vente de l’eau à l’ opérateur privé qu’est la Sénégalaise des Eaux (SDE) dans le cadre du contrat d’affermage Etat –Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES)–SDE », écrit l’organisation de la société civile dans un communiqué transmis à notre rédaction. Ce transfert, estime le Forum civil, confère à la SDE « une situation de monopole qui, sans une régulation forte et un contrôle effectif de l’Etat, ne pourrait assurer une meilleure qualité dans la délivrance du service ». L’organisation de la société civile semble en fait subodorer une nébuleuse dans la gouvernance de l’eau potable, eu égard à une étude qu’il a diligentée récemment et à travers laquelle, il a constaté, entre autres, des « risques » qui s’attachent, pour certains acteurs, au renouvellement du contrat d’affermage et qui feraient peser de sérieuses menaces sur la pérennisation du modèle institutionnel de gouvernance du secteur ; L’ « impossibilité » pour le grand public et les médias d’accéder à des rapports d’évaluation de la mise en œuvre du contrat d’affermage, leur permettant de mesurer le respect des engagements contenus dans ledit contrat ; mais aussi l’ « instrumentalisation par l’Etat » d’une transaction à travers le contrat d’affermage, laissant à la SDE l’opportunité de faire du profit sur l’eau, au regard des enjeux aussi essentiels pour cette denrée qui constitue une des priorités majeures dans les programmes de lutte contre la pauvreté au Sénégal. opacité dans les affaires de la cite. Le Forum civil de rappeler dans ce contexte, la « non maitrise » de l’information sur l’évolution de la configuration du capital du repreneur initial stratégique BOUYGUES, qui a évolué en 2009 sous le règne du président Abdoulaye Wade qui en avait été informé. Évoquant le communiqué de presse de BOUYGUES en date du 3 Novembre 2009, le Forum civil rappelle que les activités de gestion de l’eau au Sénégal étaient dans le portefeuille de Bouygues via sa filiale Finagestion lors de la cession de Saur en 2005 avant que l’opérateur français ne cède, en juillet 2008, 29,3% du capital de Finagestion à l’américain Emerging Capital Parteners (ECP), puis 35,7% du même capital au même opérateur américain en 2009. Ce qui a vu la participation de Bouygues de Bouygues drastiquement réduite. L’organisation de la société civile de s’interroger sur ces changements sur l’actionnariat du partenaire stratégique pour se demander s’ils étaient autorisés par les clauses du contrat d’affermage et si l’Assemblée nationale en a été informée par l’exécutif ? Le Forum Civil s’interroge ainsi sur d’éventuels risques de conflits d’intérêts qui peuvent émerger à la suite de la vente par Bouygues de 65% de ses actions à ce consortium américain Emerging Capital Partners (ECP) ; Ce d’autant plus que pour le Forum civil, la situation « inédite » créée par cette vente d’actions réside dans le fait que certains bailleurs de l’Etat ont souscrit au fond intitulé «Africa Fund II» qui possède les parts de «Finagestion» achetés par ECP. L’organisation de la société civile est ainsi convaincue que la « culture de l’opacité » entretenue par le jeu des acteurs clés du secteur biaise le contrôle et l’évaluation du domaine tout en affaiblissant les capacités de performance du secteur ; Du côté du Forum civil, le doute enfle au regard des crises cycliques engendrées dans la gouvernance de l’eau quant à l’efficacité du modèle de gérance actuel de l’eau, « longtemps porté et promu par les institutions de Bretton woods à la fin des années 1980 et dont l’objet était la privatisation des secteurs public de l’eau et de l’électricité » et qui a rencontré plus de critiques que d’accords en Afrique. Un modèle qui constituerait une « menace » pour la stabilité de l’Etat qui en concédant une partie de sa souveraineté dans le secteur aussi sensible se trouve brutalement exposé et fragilisé par la colère des populations sans qu’il ne puisse apporter aucune réponse sérieuse, estime le Forum civil. Lumière En tout état de cause, le Forum civil, invoquant, entre autres, l’article 8 de la Constitution du 22 janvier 2001 qui reconnait le droit à l’information plurielle des citoyens, réclame le respect du droit à l’information du public par la divulgation du contrat liant l’Etat à la SDE ; d’autant plus que, rappelle l’organisation, la directive n°1/2009/CM/UEMOA du 27 mars portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques et adoptée par l’Assemblée nationale du Sénégal le 18 Décembre 2012, réaffirme dans ses dispositions, l’accès libre à l’information des citoyens. Par ailleurs, le Forum Civil exige de l’Etat la mise en place « rapide », avant la signature de l’avenant N°7 portant renouvellement dont les négociations sont pratiquement bouclées, « s’il n’est sont pas déjà signé », d’un comité d’évaluation du contrat d’affermage, qui serait composé de représentants de l’Etat, de la société civile, des syndicats et des bailleurs et des associations de consommateurs et des bailleurs. Le renouvellement du contrat, précise le Forum civil, devra pour partie dépendre des résultats de cette évaluation, mais aussi de la réappréciation des enjeux stratégiques actuels autour de la gestion de l’eau. Un exercice qui n’exclut pas la remise en cause du modèle institutionnel de gestion de ce secteur en vigueur jusqu’ici. Des soupçons pèsent sur l’intégrité des marchés publics passés en 2004 pour l’acquisition d’une pièce pour l’usine de Keur Momar SARR. Cela renseignerait, selon l’organisation, sur le lien ténu existant entre les risques de corruption et les externalités négatives sociales économiques et financières qui en découlent. Et de rappeler que ce marché a été passé en 2004, dans un contexte où l’ancien code des marchés publics était favorable au gré à gré à un taux de près de 80%. In fine, le Forum civil dit attendre des différentes parties prenantes (Etat -SONES – SDE) des réponses diligentes sur une « date précise » du retour à la normale dans la distribution de l’eau ; sur une date quant au lancement et au bouclage de l’audit technique, juridique et financier ; mais aussi le délai de mise en place d’un groupe de concertation composé des acteurs clés pour proposer une politique alternative.

dimanche 29 septembre 2013

A VOTRE SANTE IV

11 conseils pour diminuer votre risque de cancer cancerCes trente dernières années, le cancer a doublé dans le monde, et les estimations indiquent qu’il pourrait tripler d’ici 2030. Clairement, nous devons commencer à nous occuper sérieusement de la prévention du cancer. L’impressionnant potentiel de la curcumine pour combattre le cancer ne doit pas faire oublier qu’un mode de vie sain – et non l’absorption de quelconques quantités de compléments alimentaires – est la MEILLEURE façon d’éviter de devenir une nouvelle statistique des ravages du cancer. Ma conviction est que vous pouvez potentiellement éliminer votre risque de cancer et d’autres maladies chroniques, et améliorer radicalement vos chances d’en guérir si vous êtes actuellement touché, en suivant les stratégies suivantes de réduction du risque : diminuez fortement votre consommation de sucres et de féculents (aliments contenant une grande quantité d’amidon). Cela vous permettra de normaliser votre niveau d’insuline dans votre sang, une hormone qui stimule la croissance des cellules cancéreuses. C’est l’une des plus efficaces mesures que vous puissiez prendre pour diminuer votre risque de cancer, et pour ce faire, réduire votre consommation de sucre, céréales et pommes de terre est la priorité. L’élimination des aliments à index glycémiques élevés est particulièrement importante car ce sont eux qui stimulent le plus votre insuline. Optimisez votre niveau de vitamine D, pour le maintenir entre 50 et 70 ng/mL. Les preuves scientifiques qui témoignent du fait qu’une déficience de vitamine D joue un rôle crucial dans le développement du cancer sont écrasantes. Les chercheurs dans ce domaine ont estimé qu’environ 30 % des décès par cancer pourraient être évités chaque année en optimisant les niveaux de vitamine D de la population générale. (6) A votre niveau personnel, vous pouvez diminuer votre risque de cancer de moitié ou plus, simplement en vous exposant assez au soleil toute l’année, mais cela est rarement suffisant dans nos pays à faible niveau d’ensoleillement. L’utilisation d’un complément oral de vitamine D s’avère souvent indispensable. Si vous êtes traité pour un cancer, il est probable qu’un niveau supérieur de vitamine D (de 80 à 90 ng/ml) vous soit bénéfique. Faites régulièrement de l’exercice physique : il existe des signes probants que l’exercice physique diminue fortement votre risque de cancer, principalement en réduisant les niveaux d’insuline et en normalisant les hormones anabolisantes. Par exemple, les femmes qui font régulièrement de l’exercice peuvent diminuer leur risque de cancer du sein de 20 à 30 % par rapport aux inactives. L’exercice n’a pas besoin d’être intensif, au contraire, mais il doit être fréquent et varié. Augmentez vos apports d’acides gras oméga-3 d’origine animale (EPA et DHA). De nombreuses recherches suggèrent qu’ils jouent un rôle dans le contrôle de l’inflammation et dans l’efficacité du système immunitaire à combattre les cellules cancéreuses (7) ; Mangez beaucoup de légumes, idéalement frais et bios, en privilégiant les légumes colorés et en particulier les légumes verts à feuilles ainsi que les crucifères, c’est-à-dire toutes les sortes de chou mais aussi les radis et le cresson, qui ont des propriétés anti-cancer intéressantes. Dotez-vous d’une technique personnelle pour diminuer vos émotions négatives qui risquent d’activer vos gènes de cancer. Le yoga, la prière, la méditation, la sophrologie font partie des moyens de rétablir un équilibre intérieur propice. Si vous êtes déjà touché par la maladie ces techniques peuvent vous aider à mieux combattre la maladie. Conservez votre poids idéal ; Dormez assez, et d’un sommeil de bonne qualité ; Réduisez votre exposition aux toxines environnementales, comme les pesticides, les produits chimiques ménagers, les désodorisants d’ambiance, la pollution atmosphérique et les toxines des plastiques comme le bisphénol A. Cuisinez en privilégiant les modes de cuisson doux : pochage, cuisson à la vapeur, ébullition, plutôt que friture. Evitez absolument la cuisson au barbecue. Source :santenatureinnovation.com

CHINOISERIE DE LA MEDECINE

Créer une dent avec de l’urine, c’est possible dentsDes chercheurs chinois ont réussi à créer une dent à partir de cellules contenues dans de l’urine. Utiliser de l’urine pour créer une dent humaine à partir de cellules souches. La prouesse a été réalisée par une équipe de scientifiques chinois, dont les résultats ont été publiés, mardi 30 juillet, dans le Cell Regeneration Journal (en anglais). Leur technique pourrait permettre de remplacer des dents perdues par certains patients. Les chercheurs de l’Institut de biomédecine et de santé de Canton (Chine) ont récolté des cellules présentes dans l’urine afin de les transformer en cellules souches, qui peuvent ensuite se différencier en n’importe quel type de cellules. En l’occurrence, ils ont réussi à faire de ces cellules souches des cellules qui composent une dent, à savoir l’émail, la dentine et la pulpe dentaire. Une technique controversée Ces cellules ainsi modifiées ont ensuite été implantées sur des souris. Trois semaines plus tard, les chercheurs ont observé la naissance d’une structure comparable à une dent, quoique 30% moins dure qu’une véritable dent, rapporte le Telegraph (en anglais). La méthode s’est attirée de vives critiques. Chris Mason, professeur au University College London, cité par la BBC (en anglais), est sceptique sur le choix de l’urine comme source pour récolter des cellules souches. “C’est probablement l’une des pires sources, car elle contient peu de cellules et la probabilité de les transformer en cellules souches est très faible.” Il souligne également le risque d’une contamination par des bactéries contenues dans l’urine.

A VOTRE SANTE III

Santé : Les aliments les plus dangereux pour les enfants enfantUne étude révèle que les bonbons ne seraient pas forcément les meilleurs amis de vous bambins, bien au contraire ! Outre les caries, les sucreries sont le principal aliment responsable d’étouffement chez les enfants. meltyFood vous en dit plus. Une étude à couper le souffle ! Si la mie câline présente ses cookies- bonbons, il vaudrait peut-être mieux ne pas trop en donner aux enfants. Publiée ce 29 juillet 2013 dans la revue scientifique américaine Pediatrics, une étude révèle un palmarès des aliments le plus souvent responsables d’étouffement chez les enfants. Les champions en titre sont, sans surprise, les bonbons durs. En effet, entre 2001 et 2009, 15% des visites d’enfants aux urgences pour un problème d’étouffement sont dues aux bonbons durs. Ils sont suivis de près par les autres types de bonbons qui représente 12,8% des admissions aux urgences, par la viande (12,2%), les os (12%), les fruits et légumes (9,7%), le lait (6,7%) ou encore les fruits à coques comme les noix (6,5%). L’étude se base sur des données nationales relatives aux admissions aux urgences qui font état de 112 000 admissions d’enfants pour cause d’étouffement à cause d’un aliment. Paradoxalement les hot-dogs et les fruits à coques sont les aliments menant le plus régulièrement à une hospitalisation des enfants. La coupable serait la forme du hot-dog, identique à la forme du tube respiratoire et la consommation par poignées des noisettes, que les enfants ont du mal à mâcher. Suite à cette étude, l’American Academy of Pediatricsrecommande aux parents d’enfants de moins de 5 ans d’éviter les bonbons, les chewing-gums, et conseille vivement de couper fruits et légumes durs en toutes petites parts afin de prévenir tout accident. Alors les bonbons, il vaut mieux s’en faire des vêtements, comme nous le montre cette info insolite où 50 000 oursons Haribo ont été assemblés pour faire une robe !

A VOTRE SANTE

Première chose à faire en cas de crise cardiaque la-crise-cardiaquePar le Docteur Michel de Lorgeril, cardiologue, chercheur au CNRS (Grenoble). Scénario d’une crise cardiaque La crise cardiaque commence par un malaise, généralement dans la poitrine. La personne éprouve soudain une forte douleur. Dans la moitié des cas, elle décède moins d’une heure après, sans que de quelconques secours (famille, pompiers, SAMU), aient pu intervenir. Le risque de mourir immédiatement est donc de 50 %, mais il peut monter à 80 % chez les personnes fragilisées par un mode de vie déraisonnable : mauvaise alimentation, vie déréglée, tabagisme, manque d’exercice physique. Quand le malaise est dans la poitrine, dans 95 % des cas, c’est le cœur. Mais il y a des équivalents de ces crises qui concernent d’autres organes. La plus fréquente est l’attaque cérébrale, ou AVC, pour « Accident Vasculaire Cérébral ». La différence est qu’il n’y a pas d’arrêt cérébral comme il y a des arrêts cardiaques. Le risque de décès est donc moins grand. Par contre, le risque de rester handicapé quand on survit, et en particulier d’être paralysé, est plus élevé. Si la personne frappée par la crise cardiaque ne meurt pas immédiatement, voici le scénario habituel, dans un pays comme la France : Le patient lui-même ou un proche s’alarme des symptômes : douleur dans la poitrine, palpitations, essoufflement, malaise général. Il décide d’appeler les secours (SAMU, pompiers) qui se déplacent très vite (domicile, lieu de travail, lieu public). C’est rarement le patient qui se déplace… Le responsable des secours décide alors – s’il suspecte une crise cardiaque – l’hospitalisation immédiate. Parfois, on pratique sur place un électrocardiogramme qui permet d’approcher le diagnostic. Pendant le transport, le patient reçoit les premiers soins : masque à oxygène, morphine s’il souffre beaucoup, perfusion. Les sirènes de l’ambulance ou du camion de pompiers, hurlent, et le chauffeur écrase l’accélérateur. Chaque seconde compte. En effet, plus le traitement est entrepris rapidement, meilleures sont les chances pour le patient de se rétablir de l’accident. En effet, la crise cardiaque est provoquée par l’obstruction d’une artère, qui empêche le sang d’arriver au muscle du cœur (myocarde). Privées d’oxygène pendant plusieurs heures, des cellules meurent. Au-delà de 4 heures, la portion de tissu cardiaque menacée par le manque d’oxygène est irrémédiablement détruite. Il faut donc déboucher l’artère le plus rapidement possible. Comment déboucher une artère en urgence ? On dispose de deux techniques : soit on perfuse un médicament qui dissout le bouchon artériel ; soit on introduit dans l’artère un fil mécanique télécommandé (un cathéter), qui va remonter jusqu’au bouchon, le percer, et rétablir ainsi un peu de circulation sanguine vers le cœur. Dans les deux cas, il faut compléter le débouchage par des traitements. Mais on ne travaille plus dans la même urgence, puisqu’un minimum d’oxygène arrive désormais au tissu menacé, pour assurer la survie des cellules. Si les conditions techniques sont réunies – un cardiologue présent aux urgences avec un plateau technique à sa disposition – la deuxième option, avec le fil mécanique, est probablement la plus efficace. L’autre technique (dissolution du bouchon) peut néanmoins rendre de grands services quand on est éloigné de l’hôpital. Le cas de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) Dans le cas d’une attaque cérébrale (AVC), c’est plus compliqué. En effet, seuls 20 % des AVC sont provoqués par l’occlusion d’une artère irriguant le cerveau. Si c’est le cas, on agit comme dans l’infarctus : on débouche le plus vite possible avec des médicaments par intraveineuse pour dissoudre le bouchon, ou par cathéter. Très souvent cependant, l’AVC est en fait causé par une hémorragie cérébrale (40 % des cas) : une artère s’est rompue dans le cerveau et le sang s’écoule… Une fois déclenché, l’AVC hémorragique est très difficile à traiter. On ne peut que se cantonner à l’arrêt de toute médication anticoagulante et au traitement de l’hypertension artérielle. L’approche préventive est donc cruciale ! L’envers du décor Le traitement de l’infarctus a énormément progressé. Tous les jours, dans le plus modeste hôpital comme dans les plus prestigieux centres universitaires, des cardiologues accomplissent des prouesses. La mortalité cardiovasculaire a donc diminué significativement. Il y a malheureusement un envers de ce beau décor dont il faut aussi parler. Si la mortalité diminue, la fréquence des maladies cardiovasculaires augmente : le nombre d’hospitalisations pour infarctus, le nombre d’échocardiographies, de coronarographies, le nombre d’angioplasties, de pontages augmentent. Cela ne tient pas au vieillissement de la population car le phénomène est observé dans chaque tranche d’âge. Les femmes d’âge moyen, en particulier, sont de plus en plus touchées, alors qu’elles étaient autrefois relativement préservées. Jamais autant de femmes n’ont été traitées avec des médicaments anticholestérol, et jamais il n’y a eu autant de crises cardiaques et d’AVC chez les femmes, y compris les jeunes… On observe aussi une très inquiétante évolution des AVC hémorragiques : cette tendance est probablement en relation – au moins en partie – avec la prescription massive de médicaments anticaillot et de médicaments anticholestérol aux personnes considérées comme menacée par l’infarctus. La surmédicalisation est donc responsable d’une dangereuse évolution. De même, si vous espérez améliorer votre espérance de vie en prenant un médicament contre le cholestérol, un autre contre l’hypertension, un autre contre le diabète, en débouchant vos artères avec des stents, vous vous trompez. Ces traitements ne sont pas efficaces pour prévenir les problèmes cardiovasculaires. Obtenir une réduction MASSIVE des risques de façon naturelle Cependant, il existe un moyen de réduire considérablement votre risque : adopter une nutrition et un mode de vie protecteur. Cette nutrition et ce mode de vie sont fondés sur les centaines d’études scientifiques dont de nombreuses que j’ai personnellement conduites avec mes équipes. Nos résultats ont été publiés dans les plus grandes revues scientifiques médicales. Plus vous vous rapprocherez de cette nutrition et de ce mode de vie, plus les bénéfices en terme de santé seront importants. Et pas seulement en termes de santé cardiovasculaire ! Vous ferez moins d’infarctus, et aussi moins d’AVC, mais aussi moins de cancers, moins de démences, moins de maladies inflammatoires, vous prendrez moins de poids, vous aurez moins de cholestérol et de pression artérielle, et enfin un meilleur moral et plus d’énergie. Il n’y a pas de miracle en médecine parce qu’en prenant de l’âge, tout se dérègle et s’abîme. A long terme, le risque zéro n’existe donc pas. Ce que je propose ici, ce n’est évidemment pas une assurance sur la vie pour plus d’un siècle ; c’est seulement — mais c’est déjà beaucoup — une réduction massive des risques. Dans la Lyon Heart Study (Etude de Lyon), que j’ai dirigée dans les années 90, nous avons obtenu une diminution de 70 % du risque, grâce à la diète méditerranéenne. On a parlé de miracle dans les médias. Mais aujourd’hui, nous savons qu’il est possible de faire beaucoup mieux et cela pour deux raisons principales : La première, c’est que nous avons beaucoup appris au cours des quinze dernières années en matière de nutrition préventive. Nous — et bien d’autres chercheurs dans le monde — ne sommes pas restés inactifs ; La deuxième raison est que nous savons maintenant que l’approche nutritionnelle de la prévention doit s’intégrer dans une modification plus générale du mode de vie. Dans l’Etude de Lyon, nous n’avions testé que la diète méditerranéenne. Mais si on additionne les effets cumulés des modifications nutritionnelles, d’une amélioration de l’activité physique, de la gestion du stress, de l’arrêt du tabac et de la diminution des pollutions atmosphériques et alimentaires, on peut effectivement s’approcher du risque zéro. Vous devez pour cela modifier votre terrain pathologique : modifier l’air que vous respirez, améliorer vos habitudes alimentaires, réapprendre à utiliser vos muscles et à entraîner votre cœur et vos artères, et enfin reconsidérer le sens de votre vie : où voulez-vous aller ? La qualité de l’air Quand on parle de l’air que l’on respire, il ne s’agit pas seulement d’arrêter de fumer. C’est aussi avertir chaque personne de la possibilité qu’il respire un air nocif pour sa santé ; et l’aider à user de son droit à respirer un air propre. Nous avons suffisamment de données scientifiques concernant la toxicité cardiovasculaire de la pollution atmosphérique sous des formes variées : gaz des voitures, pollution due au chauffage urbain, aux industries et autres – pour encourager nos patients fragiles (et aussi tous ceux qui sont encore en bonne santé) à s’en protéger. Si vous habitez un joli appartement donnant sur une voie très fréquentée d’une grande ville polluée, posez-vous la question de savoir s’il ne vaut pas mieux vous installer ailleurs, pour respirer le grand air du large ou des montagnes. L’exercice physique Ce qu’il est important de faire aussi, c’est réapprendre à utiliser ses muscles et à entraîner son cœur et ses artères. Il faut le faire prudemment évidemment, en tenant compte de son âge et de l’état de ses artères. Mais il faut le faire. Sans attendre de miracle, bien sûr, car comme pour les habitudes alimentaires et l’air qu’on respire, c’est la totalité du mode de vie qui est importante. Les habitudes alimentaires Nos habitudes alimentaires constituent le terrain sur lequel une complication cardiovasculaire peut se développer. Notre organisme est fait des matériaux que nous lui apportons. Si nous construisons un édifice avec des matériaux fragiles, ou de mauvaise qualité, comment va-t-il résister à un tremblement de terre, une inondation, ou même au temps qui passe ? Changer ses habitudes alimentaires n’est pas facile et il est important d’avoir une référence. Parmi les références, il y a peu de choix : si on a une culture de type asiatique, la référence doit être le modèle japonais avec une préférence pour le modèle Okinawa. Si on n’a pas une sensibilité asiatique, on risque de commettre des erreurs et de ne pas profiter au maximum des bienfaits de ce modèle alimentaire. C’est pour cette raison que notre préférence va au modèle nutritionnel méditerranéen : c’est une cuisine riche en céréales (pain, coucous, pâtes…) mais aussi en fruits et légumes, en haricots, en produits laitiers fermentés, et en huile d’olive. Le vin fait également partie de l’alimentation des Méditerranéens et ils le consomment généralement pendant le repas. Cette diète méditerranéenne contient beaucoup de polyphénols et d’acides gras oméga-3. C’est LE modèle à suivre pour se protéger de nombreuses pathologies et pour s’assurer la meilleure espérance de vie. Docteur Michel de Lorgeril

A VOTRE SANTE

Prévention et traitement des hémorroïdes hemoroidiLa moitié de la population touchée Environ la moitié de la population souffrira d’hémorroïdes à un moment ou un autre de sa vie, habituellement entre 20 et 50 ans. Ce n’est pas nécessairement un problème de personnes âgées ou constipées, cela peut arriver à chacun, y compris les personnes en bonne santé, mais qui passent beaucoup de temps en position assise. Les hémorroïdes, qu’elles soient internes ou externes, sont causées par la dilatation et l’inflammation de veines dans le rectum et sur l’anus. La principale différence est la douleur : les hémorroïdes internes ne font pas mal parce que les veines gonflées se trouvent dans la partie haute du rectum, qui n’est pas innervée. Il peut même n’y avoir aucun symptôme. Mais souvent, vous constaterez que vous avez un peu de sang rouge dans les selles. Les traces apparaissent sur le papier toilette ou sur la cuve. Le fait que le sang soit rouge prouve que le saignement a lieu dans la partie inférieure de la voie gastro-instestinale. S’il a lieu plus haut, dans l’estomac ou l’intestin, il a le temps de coaguler pendant la digestion et présente une couleur noire. Un autre signe d’hémorroïdes internes est la présence de selles liquides, et l’impression de ne pas avoir « fini ». Les hémorroïdes externes, elles, peuvent faire horriblement mal. Certaines personnes ne peuvent plus marcher. Non soignées, elles peuvent dégénérer en thrombose, c’est-à-dire qu’elles deviennent bleu violacées et saignent. Un problème de mode de vie La fréquence des hémorroïdes dans les pays industrialisés n’est pas une surprise, vu le régime et le mode de vie de la majorité de la population. Elles sont beaucoup plus rares dans les autres pays. L’origine des hémorroïdes est une pression trop forte dans des veines fragilisées. Cette pression est provoquée par les problèmes de digestion, causés par une nourriture pauvre en fibre, la sédentarité (en particulier la vie de bureau), l’obésité. Elle est fréquente également chez les femmes enceintes mais les hémorroïdes disparaissent après l’accouchement. Les habitudes aux toilettes peuvent aggraver la situation, provoquant irritations, saignements, et démangeaisons : Il est important de ne pas « pousser » aux toilettes. Le mouvement naturel des intestins doit provoquer l’expulsion des selles sans forcer, le moment venu ; vous pouvez toutefois exercer une légère pression, jamais plus de quinze secondes de suite, avec vos abdominaux ; Pour cette raison, il est important de ne pas attendre lorsque vous ressentez l’envie d’aller aux toilettes. Respectez le rythme naturel de votre digestion ; Ne restez pas assis plus que cinq minutes d’affilée aux toilettes. Cette position augmente la pression sur le rectum, ce qui n’est pas exactement le but recherché si vous avez déjà des veines en train de gonfler et d’éclater. Si nécessaire, levez-vous et aller faire un tour en attendant que l’envie revienne. Il ne faut pas frotter de façon excessive avec le papier toilette ; toutefois, la plus grande propreté est de rigueur, pour éviter inflammation et infections. L’usage d’un robinet d’eau pour se laver, tel qu’on en trouve dans les pays arabes, explique la moindre prévalence des hémorroïdes. La position assise en hauteur sur la cuvette ne favorise pas autant l’expulsion que la position accroupie, et c’est pourquoi la nécessité de « pousser » peut être d’autant plus forte. Une étude publiée dans les années 80 avait montré que, chez 18 personnes sur 20, le fait d’aller aux toilettes en position accroupie avait fait disparaître les hémorroïdes. Je ne suis pas en train de dire qu’il faut remplacer vos toilettes par un simple trou dans le sol ; mais il est d’autant plus important d’avoir un système digestif en bonne santé que la position dans laquelle nous avons l’habitude d’aller aux toilettes n’est pas exactement celle pour laquelle nous avons été conçus. Soyez attentif aux saignements Si vous avez des saignements liés aux hémorroïdes, consultez un médecin, en particulier si c’est la première fois que cela vous arrive. En effet, ces saignements peuvent avoir d’autres causes, plus graves, dont le cancer colorectal, qui est une forme répandue de cancer. A noter que la vitamine D est un des meilleurs moyens de diminuer votre risque de cancer du côlon. Assurez-vous de prendre votre dose de soleil et de consommer autant de poissons gras que possible (trois portions par semaine). Prévenir les hémorroïdes Les hémorroïdes sont le plus souvent provoquées par la constipation. La constipation, elle, est en général causée par un mauvais régime alimentaire, le manque d’exercice physique, le stress, et la déshydratation. Elle peut aussi être causée par l’abus de laxatifs chimiques, le syndrome du côlon irritable, et l’hypothyroïdie. Pour prévenir la constipation : Manger une nourriture riche en fibres. Attention, les fibres alimentaires n’ont rien à voir avec ce qu’on appelle des « fibres » dans le langage courant. Ce n’est pas parce qu’un aliment est mou, facile à avaler, voir liquide, qu’il ne contient pas de fibres. Il n’y a pas que le « All Bran ». Par exemple, le jus de poire est exceptionnellement riche en fibres. Les graines de lins, que vous devez écraser à l’aide d’un moulin à café avant de les consommer, sinon elles passeront tout rond dans votre système digestif, sont aussi une très bonne source de fibres. Il existe enfin des graines, originaires d’Inde, qui sont le laxatif naturel par excellence : le psyllium. Elles étaient déjà utilisées 10 siècles avant Jésus-Christ par les médecins de la Haute-Egypte – et sont toujours aussi efficaces aujourd’hui. Veillez à choisir du psyll ium bio. Allez-y doucement au départ si vous n’êtes pas habitué à manger beaucoup de fibres. Pour tonifier vos veines, mangez des flavonoïdes. Ce sont les substances qui colorent les fruits. Vous en trouvez en grande quantité dans les oranges fraîches… mais aussi dans le vin rouge. En fait, le vin, c’est de l’alcool plus des flavonoïdes en grande quantité. Il semble également que les populations consommant la moitié de leur graisse sous forme d’huile de noix de coco vierge aient de meilleures veines, et rarement d’hémorroïdes. Buvez de l’eau riche en minéraux : la couleur de votre urine vous servira de guide pour savoir si vous êtes bien hydraté. Elle doit être jaune claire. Si vous prenez des multivitamines, ne vous étonnez pas cependant d’avoir des urines jaunes éclatantes, résultat de la vitamine B2. L’eau « Hépar », très riche en calcium, est efficace contre la constipation ; Consommez des probiotiques de haute qualité. Une bonne flore intestinale ne permet pas seulement une bonne digestion ; c’est une condition essentielle pour atteindre une santé optimale. Enfin, faites en sorte de maintenir votre niveau de stress sous contrôle. Eliminez de votre existence les sources inutiles d’angoisse, si vous le pouvez. Une vie plus détendue, des émotions mieux maîtrisées contribueront de façon peut-être décisive à éliminer les problèmes gastro-intestinaux, et par voie de conséquence les hémorroïdes. Remèdes naturels contre les hémorroïdes Cette édition de Santé Nature Innovation ne serait pas complète si je ne faisais pas la liste des produits naturels qui contribuent à guérir les hémorroïdes : La première plante à utiliser est indiscutablement l’hamamélis. Les Amérindiens l’utilisaient avant Christophe Colomb. La Commission E en Allemagne (sur les plantes médicinales), l’ESCOP et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaissent toutes l’usage de l’hamamélis pour soigner les varices et les hémorroïdes. Les feuilles et l’écorce de l’hamamélis renferment de 8 % à 12 % de tanins auxquelles sont attribués les effets astringents, anti-inflammatoires et hémostatiques de la plante. « Astringent » veut dire que les pores de la peau se resserrent sous son effet. La peau se raffermit. Pour renforcer les veines, le fragon faux houx (Ruscus aculeatus) est votre plante de choix. Surnommée la « plante des jambes légères », elle contient un glycoside stéroïdien, la ruscogénine, utilisé dans des pommades pour les hémorroïdes (Ruscorectal) ou les poches sous les yeux. En effet, sa racine, ou plus exactement son rhizome, a des vertus diurétique et vasoconstricteur, ce qui signifie qu’elle resserre les veines. A noter que la ruscogénine est souvent utilisée en association avec la quercétine. C’est un flavonoïde aux effets anti-inflammatoires qui est souvent associé à la vitamine C, et c’est à elle que le ginkgo et le millepertuis doivent leurs vertus médicinales. Prendre 200 à 400 mg trois fois par jour. Le marron d’Inde (Aesculus hippocastanum) renferme lui aussi des tanins catéchiques, des flavonoïdes, des dérivés puriques et des saponosides triterpéniques. Ceux-ci constituent l’aescine, connue pour des propriétés anti-hémorroïdaires. Il est très utilisé en homéopathie. En cas d’urgence et si aucune herboristerie ne se trouve à votre portée, vous vous contenterez de glaçons. Cela n’est efficace évidemment que pour les hémorroïdes externes, et vous prendrez soin de ne pas appliquer le glaçon directement, mais enveloppé d’un linge pour éviter de vous brûler la peau avec le froid. Si vous avez de la crème d’aloe vera, vous pouvez vous en servir pour l’appliquer sur la zone douloureuse. Le traitement chirurgical doit être réservé pour les cas graves, en dernier ressort. Il se peut toutefois qu’il n’y ait pas d’autre solution. A votre santé ! Jean-Marc Dupuis

CORONAVIRUS / LES NON-DIT DU GOUVERNEMENT SENEGALAIS

Mecque 2013: Les pélérins menacés par le coronavirus coronavirusParticulièrement touchée par le coronavirus, l’Arabie saoudite déconseille aux personnes fragiles, aux femmes enceintes et aux enfans d’effectuer le pèlerinage de la Mecque. Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV), qui sévit principalement en Arabie saoudite, risque bien de bouleverser cette année le pèlerinage de le la Mecque. En effet, sur les 81 personnes touchées dans le monde par ce coronavirus, 45 sont décédées dont 38 dans le pays. C’est la raison pour laquelle les autorités saoudiennes viennent de déconseiller aux personnes âgées ainsi qu’à celles atteintes de maladies chroniques (diabète, problèmes respiratoires, etc) d’effectuer cette année le pèlerinage à La Mecque. Cette recommandation vaut également pour les femmes enceintes et les enfants qui avaient prévu d’effectuer en octobre le hadj (le grand pèlerinage) ou la oumra (le petit pèlerinage). Ces « mesures préventives spéciales pou

LES FOLIES DES SCIENTIFIQUES

Incroyable – Un homme met au monde un petit garçon en Allemagne homme enceinteUn homme transgenre est le premier en Europe à donner naissance à un bébé après une grossesse par un donneur de sperme. L’homme non identifié a mis au monde un garçon depuis sa maison, avec l’aide sage-femme dans le quartier pauvre de Neukoellin, à Berlin. Il a insisté sur l’accouchement à domicile parce qu’il refusait d’être répertorié comme la mère dans tous les documents à l’hôpital – une obligation légale de l’Allemagne. Le père, qui était d’abord une femme, avant de subir une chirurgie, a maintenu les organes reproducteurs de la femme, après avoir suivie des thérapies de substitution hormonale. Il n’a toutefois pas souhaité révélé l’identité du donneur de sperme. Officiellement, l’enfant, qui est né le 18 Mars, n’a pas de mère, seulement un père. Un porte-parole de l’Administration du Sénat de Berlin a déclaré: «La personne en question ne voulait pas apparaître comme une mère, mais en tant que père sur le certificat de naissance et cette demande a été honorée ». Le futur père a également exigé que le sexe du bébé ne soit « révélée sous aucun prétexte ». Ce que les autorités ont réfusé, annonçant qu’il s’agit d’un garçon. Selon certaines sources, les autorités allemande ont l’intention de garder un œil sur l’enfant, arguant qu’il pourrait avoir des «problèmes psychologiques» relatifs à sa conception et sa naissance. Les médias allemands ont réagi avec étonnement à la nouvelle de cette naissance. «Ventre de bébé au lieu d’un ventre de bière! » ont titré la plus part des journaux. Pendant ce temps Falko Liecke, le conseiller conservateur dans la circonscription où le bébé est né, a déclaré: «C’est quelque chose que je n’ai jamais vu ou entendu. » En 2011, la Cour suprême de l’Allemagne a jugé que l’individu ne devait plus avoir ses organes reproducteurs retirés, lui permettant d’obtenir la « reconnaissance juridique civile transgenre». C’est pourquoi le père de ce dernier enfant est devenu un homme tout en conservant les organes reproducteurs féminins. Dr Tobias Pottek de l’hôpital Asklepios Ouest à Hambourg a déclaré: «Même si une femme veut vivre comme un homme et prend des hormones pour pousser la barbe, aussi longtemps que l’utérus et les ovaires sont présents, il est également possible de devenir enceinte. Il s’agit du premier cas d’un enfant né en Europe d’un parent transgenres, mais aux États-Unis le cas de Thomas Beatie, un homme qui a eu trois enfants.

jeudi 26 septembre 2013

LE RAS LE BOL DES SENEGALAIS/ MACKY SALL/EAU

Aquagate ! Tout le monde dans le tube de la SDE Même si les autorités mesurent tous les jours l’ampleur et la gravité du problème de l’eau, ont-elles fini d’en cerner les contours ou sont-elles encore sonnées par l’ampleur des mensonges qui ont servi jusqu’ici de nappage à ce gâteau pourri qu’il s’agit désormais d’avaler jusqu’à la dernière bouchée ? Quinze jours que le supplice dure, quinze jours d’incompétence de la SDE à régler un problème somme toute banale pour les professionnels de l’eau qu’ils se disent. Ils ne le disent pas ? Comment donc ont-ils pu obtenir ce contrat d’affermage ? Un bref retour vers le passé nous enseigne effectivement qu’à l’origine, la société qui avait remporté le contrat d’affermage, Bouygues en l’occurrence, s’y connaissait bien en hydraulique. En 2006, ils se sont retirés de cet univers. Aquagate ! Tout le monde dans le tube de la SDE/ CONTRE LE LION QUI ROUPILLE Finagestion, société financière basée à Paris a repris le contrat. Comme le dit si bien leur patronyme, il s’agit bien d’une société financière. Ils nous ont servi de l’eau effectivement, amélioré la facturation et ont été exemplaires à bien des égards. Leurs bruits de bottes ne se sont fait entendre que lorsque le contrat d’affermage n’a pas été reconduit l’année dernière par le Premier Ministre Abdoul Mbaye qui avait certainement des raisons de se donner le temps d’y voir clair. Il les a reconduits certes mais pour quelques mois, ayant mesuré la nécessité pour le pays de s’adapter aux exigences de l’heure mais aussi à celles des stratégies du futur pour définitivement mettre le pays à l’abri des problèmes que ce secteur peut poser. Pour des financiers dont l’indice à la bourse et la solvabilité sont figés par des stylos en granit dans des business-plan pluriannuels, cette chicherie dans la signature de l’ex-PM a pu remettre en cause leur crédibilité, pire leur survie dans un échiquier financier sans pitié. Un contrat du Sénégal non renouvelé pour une longue période fausse toutes leurs prévisions, ce faisant, tous leurs plans d’investissement sont gelés Et ceci pourrait même sonner le glas de leur existence tant ce monde vit de sang frais et pur et ne fait aucun cadeau même aux sociétés financières surpuissantes ! Nous-y voilà ! La Sones, l’autre mammouth qui se goinfre des 18 milliards que lui verse la SDE tous les ans sur les 60 milliards que celle-ci filtre des poches des Sénégalais, n’a pas su tirer la sonnette d’alarme ou alors celle-ci était muette. Entre la SDE qui a besoin de visibilité sur le long terme pour investir et la Sones qui n’a pas les mêmes prérogatives qu’elle, le citoyen navigue dans les tubes vérolés d’un réseau plein de fistules qui menace d’éclater en amont et en aval d’un un lac de Guiers aux abois. Ce qui nous arrive n’est ni une fatalité, ni une malédiction mais l’effet de bonhommes à col blanc qui se sont retirés dans leur tanière au premier coup de feu. Pendant que le Directeur Général de la SDE se fait laminer en public, les actionnaires sénégalais de cette même société sont motus et bouche cousue. Ils les ont eues ces actions pour une bouchée, ne serait-ce que pour la reconnaissance du ventre, ne devraient-ils pas venir sous les projecteurs nous dire. Nous dire quoi ? Eux le savent ! Les responsabilités L’Etat a choisi de concéder un contrat pour l’eau, c’était dans la marche du temps, c’était normal. Et l’Etat avait raison. Le monde évolue, Dakar gonfle avec moins de 1% du territoire et 60% de la population. Cette mégapole est prise à la gorge par une démographie insensée qui affole tous les compteurs. Ce problème d’eau si nous nous en sortons indemnes, exigera une véritable réflexion sur l’aménagement du territoire et surtout sur l’agriculture. L’exode rural a transformé Dakar en réceptacle géant de la misère de tout un peuple en quête de vie et qui pourtant pourrait développer une agriculture moderne, vivre et faire vivre ce peuple sénégalais en croissance. Les solutions L’ère des faux-fuyants est dépassée, le spectacle insoutenable de femmes démunies sandales déchirées, pagnes à mi- mollet et seaux vides à mi-coude à la quête d’eau a déchiré tous les cœurs, même les endurcis. Le Quotidien titrait dans son édition du mercredi 25 septembre : Eau rage !… Complétons-le ! Eau désespoir ! Eau vieillesse ennemie ! N’ai-je pas donc pas tant vécu que pour cette infamie ? … Sans vouloir retourner au 17ème siècle, même si le spectacle illustre parfaitement ces propos de Corneille, disons-ceci : - Les tuyaux sont vieux ? Faut les remplacer ! D’ici là que ne crée t’on pas un circuit parallèle ? - La SDE n’a pas de plan B ? Macky Sall sévit et sort le bâton pour sortir son peuple de cette farce. - Il y a eu des négligences ou du sabotage, que ceux-ci soient grands ou petits n’est pas le problème, faudra confondre les coupables et les trainer devant la justice. - La diaspora sénégalaise compte des milliers d’experts dans tous les domaines dont l’eau, réunir les experts sénégalais sur les questions essentielles de notre pays, qu’il s’agisse de l’eau, de l’énergie, de l’environnement… pour apporter des solutions durables à notre patrie. Le choix pour la Dame de fer et Macky, dos au mur et attendus par tout un peuple, est hélas restreint. - Traquer les individus aux costumes impeccables et aux souliers vernis roulant les ‘r’ comme ils roulent les citoyens afin de les mettre devant leurs responsabilités. - Plonger le nez dans l’arrière-cour de cette cuisine où fourmillent techniciens de la SDE, fonctionnaires de l’Etat et de la SDE pour mettre à la poubelle tout ce qui pue. -Trouver une solution à court terme pour sortir de cette tragédie et aussi mettre sur pied des solutions à long terme bien réfléchies. Sunugal, notre pirogue navigue sans eau, abîmant sa foi sur une banquise sèche dont on ne voit encore l’horizon. En attendant peut-être l’obstacle qui va mettre fin à sa course folle. Macky Sall a les moyens de régler ce problème, il en a le pouvoir, la force et son bras ne devrait point trembler. Il nous a déjà dit la semaine dernière que son souci n’est pas la réélection, ce qui devrait le mettre à l’aise. Il nous a aussi dit qu’il est un lion, dormant ou éveillé on s’en accommode, un lion restant un lion. Monsieur le Président de la République, sonnez donc la fin de la récréation et mettez un coup de pied dans ce lard-là ! Le pays sera là pour vous soutenir. Oumou Wane

L ETAT N EST IL PAS UNE CONTINUITE

MACKY SAVAIT-IL ? THAT,S IS THE BIG QUESTION GESTION DE L'EAU DEPUIS 2002 Gaston Coly Un contrat signé en 1996, six avenants et la promesse d’en obtenir un septième, la Sénégalaise des eaux (SDE) est décidément dans son élément : l’eau. Et selon des informations dignes de foi, ce partenaire stratégique sur lequel compte l’Etat, a de beaux jours devant lui. L’avenant numéro 7, devrait rallonger le contrat de la SDE pour cinq ans, c’est-à-dire jusqu’en 2018, un an donc après la Présidentielle de 2017. Ce qui est clair, c’est que ce débat ne se serait même pas posé si le Président Wade avait réussi son coup en 2012. La Sénégalaise des eaux (SDE), qui est contrôlé à 65% par le privé français, avait en effet réussi à faire rédiger aux autorités d’alors, un contrat de concession sur 30 ans qu’EnQuête avait publié en exclusivité dans son édition du 16 juin 2011. Nous savons par ailleurs que le ministre de tutelle d’alors, Oumar Sarr en l’occurrence, avait vu le dossier échapper à son contrôle pour atterrir à l’Agence nationale pour la promotion de l'investissement et des grands travaux (APIX) à l’époque dirigée par Aminata Niane. On ne sait d’ailleurs pas pour quelle raison précise parce qu’Oumar Sarr jouissait bien de la pleine confiance du Président Abdoulaye Wade. En tout état de cause, le dossier reste dans les tiroirs de la Présidence. Et il n’est pas impossible que le ‘’renard’’ Wade ait cherché à politiquement monnayer sa signature, pour obliger les Français à rester…solidaires. Il ne faut pas oublier que nous sommes en pleine campagne pour la non candidature du Président Wade à la présidentielle de 2012. Macky Sall au coeur des dossiers... En tout cas, lorsque le Président Macky Sall arrive au pouvoir, il hérite du dossier. Mais il préfère prolonger juste pour un an le contrat de la société en attendant d’y voir plus clair. Pourtant le Président Macky Sall maîtrise parfaitement le secteur de l’Hydraulique pour avoir été ministre de ce secteur. C’est en effet lui qui signe le 28 janvier 2002, l’avenant N°1 qui permet à la Sénégalaise des Eaux de prolonger d’un an le contrat d’affermage du secteur public de la production et de la distribution d’eau potable, ce, en se référant aux termes de base du contrat initial signé, comme précisé dans notre édition de lundi dernier, par le Premier ministre Habib Thiam, le ministre de l’Economie et des finances Papa Ousmane Sakho ainsi que celui de l’Hydraulique Mamadou Faye, à la date du 5 avril 1995. On retrouve aussi la signature du ministre de l’Hydraulique qu’il fut sur l’avenant N°2 signé moins d’un an, après le premier. Dans les documents parcourus par EnQuête, on voit aussi la signature de Mamadou Samb, alors Directeur général de la Société nationale des eaux (SONES) ainsi que Frédéric Renard que l’actuel Directeur général de la Société des eaux (SDE) a remplacé. Au total, le Président Macky Sall a signé ou inspiré trois des six avenants qui permettent à la SDE de poursuivre l’exploitation et la distribution de l’eau au Sénégal, jusqu'à la date d'aujourd'hui. Et sans nul doute, la société est assurée d'obtenir le précieux sésame pour les 5 ans à venir, sauf si la situation se complique davantage pour prendre d'autres tournures. SONES, l'instabilité continue Ce qui est sûr, c'est qu'au niveau du secteur de l'eau, des voix s'élèvent pour dénoncer l'instabilité chronique à la tête de la SONES, qui participerait à entretenir la crise. Six Directeurs généraux se sont en effet succédé à la tête de la boîte. Il s'agit d'El Hadj Dieng Mamadou Samb ''Delco'' (Ndlr, qui s'est retrouvé ensuite conseiller d'Abdoul Mbaye à la Primature), Amadou Ndiaye, Cheikh Fall, Ibrahima Diallo, Abdourahmane Diouf et Anta Seck... Dans le lot, seuls deux ont le profil technique indiqué pour piloter une boîte comme la SONES et soutenir le bras de fer avec la SDE. Ce qui n'est pas pour déplaire à la société d'exploitation qui n'a sans doute pas envie d'avoir en face d'elle des interlocuteurs crédibles au poste de Directeur général.

LE DEBUT D UNE FIN MALHEUREUSE/ MACKY LA GUIGNE

Macky Sall : Le début de la fin ? (Par Amadou DIOUF) C’est la fin de l’état de grâce pour le Président Macky Sall. Jusqu’ici les Sénégalais sont demeurés indulgents à l’égard du successeur de Me Abdoulaye Wade, malgré les promesses non tenues, les tâtonnements, les errements, les incuries et l’arrogance de son régime. Mais leur patience a atteint ses limites quand, après deux semaines, Dakar est restée sans eau potable. Des manifestations, qu’il convient d’appeler les « émeutes de l’eau », ont éclaté dans la banlieue de la capitale sénégalaise (Niary Tally, Boune, Fass Mbao, Parcelles Assainies, Yoff…). Les populations ont affronté les forces de l’ordre qui tentaient de les empêcher de déverser dans la rue leur colère contre le régime du Président Macky Sall. Pneus brûlés, routes barrées : un spectacle qui rappelle les dernières années de règne de Me Wade. Le pouvoir du Président Wade a commencé à vaciller en 2008 avec les « émeutes de la faim » provoquées par une crise financière mondiale née des « subprimes » aux Etats-Unis qui, par effet d’entraînement, était ressentie jusque dans les pays du Sud comme le Sénégal. Il s’est ensuivi des manifestations contre les coupures intempestives d’électricité et la vie chère. Le point d’orgue de cette spirale d’indignation a été la manifestation du 23 juin contre l’examen d’un projet de loi à l’Assemblée nationale portant sur le quart bloquant et le ticket présidentiel (Président/Vice-président). La reculade du gouvernement face à la pression de la rue revigora les Sénégalais qui lancèrent une bataille à mort contre la candidature de Me Wade à la présidentielle de 2012. Dès lors, le Président Wade avait perdu le pouvoir bien avant les élections qui n’étaient plus qu’une simple formalisation de sa défaite. Cet épisode a fini de démontrer que les Sénégalais sont capables de s’indigner même s’ils sont de nature pacifique et savent souffrir dans le silence. Ah ! Le silence des Sénégalais. Il est souvent plus bavard que les récriminations ouvertement exprimées pour qui sait le décortiquer. Le député socialiste Barthélémy Dias, dont le parti (PS) est membre de la coalition présidentielle « Bennoo Bokk Yaakaar », a récemment demandé dans la presse au Président Macky Sall de décoder le message contenu dans le silence des Sénégalais face aux difficultés quotidiennes (la flambée de certaines denrées de consommation courante, le chômage des jeunes, les inondations et, actuellement, la pénurie d’eau potable et les coupures intempestives d’électricité). Malheureusement, le Président Macky Sall semble avoir la tête ailleurs. Il est préoccupé par le désir obsessionnel d’entrer dans la grâce des institutions internationales qu’il en devient sourd aux cris d’orfraie de son peuple. En réalité, le rêve du Président Macky Sall est de finir sa carrière politique à la tête d’une organisation internationale comme l’ONU. La révélation est de l’un de ses alliés de « Macky2012 », Moustapha Fall dit Che en l’occurrence. Pour cela, il a dévoyé le programme pour lequel il a été élu pour se lancer dans une réforme tous azimuts des institutions, des audits de l’administration, la traque des biens supposés mal acquis… Tout cela pour décrocher la médaille de champion de la bonne gouvernance qui pourrait lui permettre demain de matérialiser son rêve. Même si la reddition des comptes, l’assainissement de l’administration et la révision de la structure institutionnelle du Sénégal sont défendables, il y a une absence criarde du sens de la priorité par rapport aux attentes des Sénégalais. En effet, les Sénégalais ont élu le Président Macky Sall parce qu’il leur avait promis du riz, de l’huile, de la tomate… à moindre prix. En mettant le bulletin dans l’urne, certains avaient déjà la main dans le bol de « thiéboudieune » (le riz au poisson, le plat le plus prisé des Sénégalais). Mais leur désillusion a été à la mesure de l’énorme espoir qu’ils ont placé en Macky Sall. Non seulement, les prix des denrées de première nécessité n’ont pas baissé (où qu’ils l’ont été un petit moment avant de revenir à leur niveau antérieur et même à le dépasser pour certains produits), mais le chef de l’Etat n’a tenu aucune de ses promesses électorales comme la résolution du chômage des jeunes, des inondations, la fin des délestages… Et au lieu de proposer des solutions structurelles durables pour résoudre le problème des inondations par exemple, le Président Macky Sall sert des slogans creux aux Sénégalais (« Fendi »), distribue quelques clés de logements sociaux (« Tawfeex Yaakar ») à la qualité douteuse et promet un plan décennal qui coïncide curieusement avec la durée de deux mandats de cinq ans. Pis, on assiste à une pénurie d’eau potable dans la région de Dakar depuis quinze jours. Face à cette catastrophe sans précédent au Sénégal, le Premier ministre, Aminata Touré, n’a rien trouver de mieux à faire que de proférer des menaces contre la SDE et d’éventuels autres coupables. Les Sénégalais ne lui ont pas demandé de s’indigner mais de trouver rapidement une solution à ce problème. Quant au Président Macky Sall, il a embouché la même trompette que son Premier ministre depuis les Etats-Unis, mais il est allé plus loin en menaçant les manifestants comme si ceux-là n’avaient pas assez souffert ou qu’ils n’avaient pas le droit d’exprimer leur colère. Mais la demande sociale qui avait eu raison d’Abdou Diouf et qui a emporté Me Abdoulaye Wade n’épargnera pas Macky Sall. Parce que, désormais, rien ne sera plus comme avant. Il y a un avant et un après 24 septembre. Les Sénégalais ont rompu le silence suivant leur propre chronogramme. Le PDS a plusieurs fois tenté, sans succès, de les embarquer dans des manifestations contre la vie chère et l’incarcération arbitraire de certains de ses leaders. Mais le peuple a choisi son moment, souverainement. Même si la pénurie d’eau a été le déclic. Le Président Macky Sall est donc tenu de respecter ses engagements ou de partir car il a en face de lui un peuple qui ne tolérera plus que ses préoccupations soient reléguées au second plan. Il doit à cet égard mettre les bouchées doubles parce qu’il n’a plus beaucoup de temps. 2014 étant une année électorale, il n’a que 2015 pour poser des actes concrets dans le sens indiqué par les Sénégalais car 2016 sera une année pré-électorale. Mais s’il persiste dans des choix qui n’ont aucun caractère urgent sinon pour lui-même, le Président Macky Sall risque comme Me Wade qui a été emporté par ses chantiers, de se noyer dans ses réformes. Benno Bokk Yakaar a vécu : "Sabar bi, tass na!" Aujourd’hui, le constat général : rien ne va plus dans la coalition Benno Bokk Yakaar.Dans le contexte politique actuel, tout le monde veut sa part du gâteau dans les collectivités locales. Certains ministres alliés de l’APR, de vrais alligators, sont prêts à perdre leur poste dans le gouvernement pour garder leur mairie ce qui a coup sûr fera de ” Benno Bokk Yakaar, un sabar bou tass”. Macky qui cherche encore à sauver ce qui reste de son parti, se fâche contre le PS, crache et cravache ABC. ” wayé méroum djinakh safoul sirou “ Ce dernier n’a pas encore bronché mais la riposte ne tardera sûrement pas. Les observateurs avertis qui voyaient en Macky un homme intelligent et fin politicien sont perplexes sur son comportement vis à vis d’ABC. Une fois de plus, le chef de l’état vient de diviser son parti déjà fragilisé par l’opposition en dégradant le plus sûr de ses compagnons. Personne ne comprend. Ça lui coûte quoi d’appeler ABC dans un coin et de régler leurs problèmes personnels ou de parti entre eux comme en bons gentlemen. Macky sur sa séparation avec Alioune Badara Cissé aurait déclaré : « Vous ignorez une partie de ce qui s’est passé entre lui et moi. On ne m’entendra jamais sur les détails. Mais il faut que l’on soit clair : je n’accepterai pas que quelqu’un tente de diviser le parti. Ce qui s’est passé entre ABC et (moi),”Am’na Lu Ngéén Ci Xàm, Waayé Amneu Lou Ngén Ci Xamoul” (vous en ignorez une partie)». Là alors, il semble que Macky commence à perdre son calme et sa sérénité légendaires. Cette déclaration est-elle digne d’un chef de parti de surcroît d’un président de la république quand on sait que le linge sale se lave en famille ? De toute façon l’heure n’est pas à la division car en ce moment chaque voix compte. Alliés « Je ne peux pas t’aimer plus que moi ». Voilà ce que veulent faire comprendre les alliés à Macky. Depuis quelques semaines, les relations entre Macky Sall et ses alliés ne sont plus au beau fixe. Benno Bokk Yakkar risque d’éclater d’ici les locales 2014 car chaque parti tire la couverture de son côté pour rafler le maximum de mairies. Après sa brillante victoire du 25 mars 2012, tout semble se compliquer aujourd’hui entre le chef de l’état et ses alliés râteliers à cause de leurs appétits électoralistes. Macky Sall est très remonté car il a remarqué que ses alliés vautours jouissent du pouvoir mais ne jouent pas un franc jeu. Macky devrait-descendre sur terre en sachant qu’il ne peut et ne doit compter que sur l’APR pour gagner des collectivités locales. Qui est fou ? Ses alliés piranhas ne lui céderont pas un seul centimètre sur le champ politique. Ils lorgnent tous son fauteuil et disent tout bas que le chef de l’état est un accident de l’histoire. Ses alliés vipères trouvent qu’ils ont été les plus mal servis dans la Coalition Benno Bokk Yakaar et ne veulent plus se laisser avoir dans les élections locales en laissant à Macky des mairies qu’ils peuvent gagner. Mais Macky semble avoir d’autres cartes en mains Depuis un bon moment, la recrudescence des audiences se multiplie et s’explique par le fait que le président est en train de peaufiner sa stratégie pour les les échéances de 2014 et de 2017. Ainsi, de grosses pointures ont défilé sur le Boulevard de la République ces derniers temps. Macky compte ratisser large afin d’engranger le plus grand nombre de soutiens politiques. On a vu arpenter les marches du palais l’ancien Premier ministre Habib Thiam, Me Ousmane Seye, Me Mbaye Jacques Diop sans compter les audiences nocturnes. La rencontre dans la cité religieuse de Touba ce week-end entre Cheikh Béthio Thioune et Moustapha Cissé LO, grosse ponte de l’Alliance pour la République sur autorisation de Macky Sall rentre dans le plan du palais de caresser dans le sens du poil le guide des Thiantakounes. Les élites politiques sénégalaises se révèlent, jour après jour en deçà des attentes des populations. Ils se montrent tous incapables d’accompagner le peuple à réaliser ses ambitions les plus légitimes. L’ivresse du pouvoir aidant, ils se sont tous laissés piéger par la jouissance des atours du pouvoir et les privilèges qui en découlent.