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lundi 30 septembre 2013

SENEGAL / OGM / UN SAUT VERS L INCONNU

OGM : la bataille de l’information Des veilles citoyennes pour des choix technologiques éclairee Depuis les premières actions de contestation à la fin des années 1990, la lutte contre l’introduction des cultures OGM est plus que jamais d’actualité. Si les militants écologistes affirment qu’elles ne peuvent apporter que des déséquilibres dans l’écosystème et à terme, engendrer des famines, les multinationales de l’agroalimentaire, relayées parfois complaisamment par certains chercheurs, s’obstinent à vanter les bienfaits de ces nouvelles plantes. Face à ces avis divergents, comment le consommateur peut-il se faire sa propre idée sur la question ? Ce livre retrace l’histoire de la mobilisation de l’opinion publique contre les OGM. Il met en lumière différents aspects du débat : qui décide de ces choix technologiques ? quelle place ont les lobbies et les experts ? comment mieux informer les citoyens des dangers que présentent les OGM et les impliquer dans la lutte ? Richement argumenté, il lève le voile sur les enjeux d’un sujet brûlant qui nous concerne tous si nous voulons pouvoir décider de notre alimentation de demain. La vérité sur les OGM, c’est notre affaire ! Les aliments transgéniques : une menace pour les moins nantis Pour ou contre les organismes génétiquement modifiés ? Le débat fait rage, soulevant des interrogations fondamentales pour l’avenir de la planète. Dirigée par des firmes transnationales motivées avant tout par la rentabilisation de leurs investissements et par le contrôle du secteur agroalimentaire, la culture des plantes transgéniques menace la diversité des variétés locales sur lesquelles repose la sécurité alimentaire des communautés rurales du Sud et de l’humanité en général. En obtenant des brevets sur le vivant, ces firmes se l’approprient au mépris de siècles de pratiques traditionnelles pendant lesquels une multitude d’espèces ont été améliorées par les paysans eux-mêmes. Ici et là des voix s’élèvent pour dénoncer cette menace. Les manœuvres des cigarettiers, les mensonges ayant entouré le Médiator, les non-dits de l’industrie chimique à propos du Bisphénol A : les scandales de santé publique ne manquent pas. Bien qu’il n’y ait pas toujours eu de certitude scientifique quant à la nocivité de ces produits, le principe de précaution aurait dû l’emporter. Nous sommes aujourd’hui dans la même situation pour les OGM. Faisant le constat du refus des autorités publiques de jouer leur rôle, des défaillances, des conflits d’intérêt et autres manœuvres destinées à empêcher la recherche indépendante et la transparence sur les effets des OGM, le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (Criigen) a décidé de mener lui-même une expérimentation qui est une première. Corinne Lepage raconte dans cet ouvrage la saga de cette expérience, la manière dont elle s’inscrit dans l’histoire des OGM en Europe et les perspectives de participation qu’elle ouvre à la société civile. Elle propose un nouveau modèle d’expertise, pluraliste, pluridisciplinaire et contradictoire, fondé sur la responsabilité des experts et des politiques, et dans lequel les citoyens ont toute leur place. ADOPTION DES OGM DANS L'AGRICULTURE Le Sénégal à grandes enjambées avec une jambe de bois Ibrahima DIALLO Le Sénégal n'a pas encore accepté les Organismes génétiquement modifiés (OGM) ou cultures biotechnologiques. Toutefois, dans le cadre de la mise en œuvre du cadre national de biosécurité, suite à l'adoption de la loi sur la biosécurité, Dakar abrite depuis hier, mardi 24 septembre 2013, atelier d'information et de sensibilisation sur la biosécurité et biotechnologie. Un atelier d’information et de sensibilisation réunit depuis hier, mardi 24 septembre 2013 des régulateurs parlementaires et des membres de la société civile en matière de biosécurité et de biotechnologie. C’est en perspective de l’adoption par l’Etat de ces nouvelles technologies mais aussi par rapport au consommateur du point de vue du choix des consommations. Il a pour objectif d’informer et de sensibiliser les membres de l’ANB et du CNB, les parlementaires ainsi que les acteurs de la société civile (journaliste et leaders d’opinion) sur les enjeux de la biosécurité pour une meilleure gestion des risques liés aux OGM et sur le niveau de mise en œuvre du cadre règlementaire défini par le Sénégal dans ce sens afin que chaque acteur puisse jouer son rôle. En marge de cette rencontre, Dr Lamine Kane, Point focal national du Sénégal pour le Protocole de Cartagena, a précisé que pour le moment le Sénégal n’a pas encore développé les OGM. «Bien qu’il y ait un cadre règlementaire par rapport aux biotechnologies de façon générale et aussi à la biosécurité, nous n’avons pas encore adopté les OGM». Toutefois, Dr Lamine Kane s’est empressé de préciser que cela relève plus d’une volonté politique, mais aussi d’un choix de consommation. Car ce sont des produits destinés à la consommation humaine ou animale, locale ou à l’exportation. Donc, «c’est beaucoup plus un choix de consommation au niveau des sociétés qui permet l’adoption ou non de telles technologies», a-t-il souligné. Pour le Directeur de Cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable Mor Ngom, la rencontre est un jalon dans la mise en œuvre du cadre national de biosécurité. Mieux, au-delà des enjeux suscités par les OGM, le Sénégal est dans une logique d’assurer la sécurité alimentaire, la santé animale. Cependant, a-t-il reconnu, d’important gaps doivent être résorbés pour combler les manquements. Ce malgré la vote de la loi nationale n° 2009-27 du 8 juillet 2009 portant sur la biosécurité, et la signature la même année de deux décrets relatifs aux missions, à l’organisation et au fonctionnement de l’Autorité nationale de biosécurité (ANB) et du Comité national de biosécurité (CNB) respectivement. Dès lors, les défis pour compléter le cadre national de biosécurité, c’est d’achever les huit (8) arrêtés complémentaires à la loi dont l’ANB a lancé les consultations, et de gérer les enjeux et risques liés aux OGM. A l’école burkinabée Une série de présentations sur la biotechnologie, montré les avantages et risques de cette technique d’agriculture moderne qui «produit plus de nourriture» qui est «nutritive», mais à des «prix abordables» avec moins de terres et moins d’impact sur l’environnement. D’ailleurs, en Afrique, certains pays ont déjà adopté des techniques de cultures génétiquement modifiées dont le Soudan, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso. En ce qui concerne ce dernier pays, le Pr Chantale Caboré, directrice de l’Agence nationale de biosécurité du Burkina Faso est revenu sur l’expérience de son pays dans la mise en œuvre du programme de biotechnologie avec le coton (coton Bt) considéré comme «l’or blanc» au pays des «hommes intègres». Introduit en 2003 pour des tests au labo suivi de sa transformation-expérimentation (2004), de la production de semences (2009), ce n’est qu’en 2010 qu’il a été adopté dans l’environnement des champs. Aussi a-t-elle précisé que le Burkina Faso est dans une logique d’expérimentation du niébé transgénique (niébé Bt) puis le Sorgho champignon. Le Pr Chantale Caboré n’ pas manqué de convoquer le contexte de pays enclavé avec des ressources limitées et les insectes qui affectaient «l’or blanc» qui, entre autres, ont motivés le choix des OGM dans son pays. S’y ajoute une volonté politique affirmée d’aller dans la biotechnologie moderne, avec un budget conséquent alloué pour cela à son agence. Et d’indiquer que ce coton Bt est une copropriété de la firme Monsanto et des producteurs burkinabés. Suffisant pour que des participants invitent à s’inspirer de l’exemple burkinabé. L’atelier de Dakar est organisé en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable, l’Agence des affaires agricoles à l’étranger du développement de l’agriculture des Etats-Unis (USDA-FAS), le Réseau africain d’expertise en biosécurité (ABNE) et le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement durable (CORAF). L association des consommateurs doivent prendre ce probleme a bras le corps et faire des etudes et des investigations poussees car la sante de la population senegalaise est en jeu .

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