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lundi 30 septembre 2013

LE REGARD DU SENEGALAIS LAMBDA A LA UNE

Macky Sall: un Président très mal entouré et mal conseillé (Bocar Moussa Ba) Lundi 30 Septembre 2013 - 17:09 Le Président de la République que nous avons tous plébiscité est en train de suivre une voie de plus en plus sinueuse...sans issue ! Il n’est nullement sur la voie de la rupture ! Ce président, otage d'une cohorte bien "intentionnée", mais très tournée vers ses propres intérêts semble bien déterminée à couler le navire Sunugaal. Macky Sall: un Président très mal entouré et mal conseillé (Bocar Moussa Ba) Ainsi, le président Macky Sall visitant les capitales du monde avec les maigres ressources du pays, fait le contraire de ce qu’il avait annoncé. A l’Organisation des Nations-Unies le seul discours vraiment attendu, est celui du Président des USA. Tous les autres présidents prennent la parole pour trois minutes et ne font l’objet d’aucune attention particulière de la part de l'assemblée. Alors remplir un avion avec des individus dont le seul souci est de faire faire du shopping à New-York dépensant environ un demi-milliard de nos pauvres francs pour venir faire un discours de quelques secondes défie tout entendement. Nous ne comprenons pas non plus le fait de remettre 290 millions FCFA à des organisations de la diaspora sans raison. Cela relève à nos yeux d'un manque total d'empathie envers les sinistrés restés au pays, un geste d'une inconscience inouïe. Le développement de notre pays se fait chez nous. Nous devons croire en nous mêmes et construire notre nation sur la base de nos propres ressources et expertise. Le président Macky Sall, malgré les atouts en main pour réussir sa mission, risque par sa démarche de replonger le Sénégal dans des situations d’incertitude. C’est regrettable que Macky Sall n’ait pas bien appris ses leçons. Ce qu’il a vécu sous Wade, la défaite de ce dernier, la souffrance du peuple Sénégalais, et les recommandations des Assisses Nationales auraient du le pousser à agir avec inspiration. Nous continuerons notre combat et reprendrons notre bâton de pèlerin, car la prise en main de notre destinée nous incombe. Un Président qui peine à régler un problème élémentaire comme celui de l’eau, de l’électricité, de la santé ou de l’éducation ne mérite pas notre soutien. Nouvelle Vision Africaine, par ma voix, lance un appel aux autorités pour qu’elles se ressaisissent avant qu’il ne soit trop tard. Bocar Moussa Ba Ingénieur Expert Communications Satellite Président Nouvelle Vision Africaine Washington-DC z ici pour recevoir les informations sur votre E-mail Macky Sall savoure son premier sabotage d'Etat (Sahnoun ) Pour accéder au pouvoir, Macky Sall avait pris des engagements fermes pour la défense des intérêts de la France au Sénégal. Pour avoir trainé les pieds dans la prise des décisions attendues, il subit le premier avertissement de son tuteur sous la forme d'un sabotage dans la fourniture d'eau de Dakar, Touba, Thiès, etc. L'objectif était de démontrer à Macky Sall la fragilité de son pouvoir et son contrôle par des forces externes capables de télécommander des émeutes pour faire trembler son fauteuil au cas où il reviendrait sur ces promesses. Macky Sall savoure son premier sabotage d'Etat (Sahnoun Ndiaye) Ainsi, après dix-huit mois passés au pouvoir, Macky Sall se rend compte de la complexité de gestion d'un Etat. Les sept années vécues au sommet de celui-ci ne lui ont pas permis de saisir les ficelles utilisées par des hommes et des femmes au sein même de l'appareil d'Etat mais aussi par des puissances extérieures pour la sauvegarde de leurs privilèges. Après une ascension vertigineuse, son temps de formation en tant qu'homme d'Etat par le professeur Abdoulaye Wade a été un échec total. "Macky Sall n'est pas un homme d'Etat", disait-il. C'est une question de gènes. L'on s'en rend compte aujourd'hui quand le susnommé se met à délirer sur les populations en arguant que les manifestations de rue ne peuvent pas ébranler un Etat. Ne suffisent pas, veut-il peut être dire, invitant donc les manifestants à aller plus loin que les pneus brûlés. C'est noté. Dans la bouche de Macky la gaffe, les hommes et femmes qui, après maintes bravades contre les forces de l'ordre, casses et morts d'hommes, ont réussi à le placer là où il ne rêvait même pas d'être, ne peuvent pas se débarrasser de lui de la même manière. C'est oublier que c'est la même vindicte populaire qui a fait tomber Zine el-Abidine Ben Ali, Mouamar Kadaffi, Mohamed Morsi et Abdoulaye Wade. Alors pourquoi pas Macky le lion de Kaffrine. Certes, au Sénégal, entre 2011 et 2012, les manifestations des foules avaient été rondement organisées depuis l'étranger par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, avec comme complices internes, entre autres, le M23 de Fadel Barro, Thiaat et Fou Malade, la Raddho d'Alioune Tine, Tansparency International de Jacques Habib Sy, la majeure partie de la société civile, le Parti socialiste de Ousmane Tanor Dieng, l'AFP de Moustapha Niasse, et l'APR avec un certain Macky Sall à sa tête. Ces soulèvements ont eu raison d'un régime autrement plus solide que celui du faux-lion de l'Avenue L. S. Senghor. C'est le syndrome Wade qui refait surface. Avec la complicité de la France, des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, par le biais d'une manipulation de l'opinion adroitement menée, Abdoulaye Wade a été vaincu par Macky Sall. Les raisons du putsch ont été maintes fois dénoncées : pour l'ex-président de la République, les intérêts du Sénégal priment sur ceux de la France et des pays occidentaux. Et Macky Sall doit comprendre cela. Toute menace sur ces intérêts provoquera un vacillement de son fauteuil. Le loup est dans la bergerie de par sa faute. Cette coupure d'eau dont souffre Dakar et sa banlieue et qui prend les allures d'un sabotage, apparaît comme le premier avertissement des fomenteurs de troubles contre leur nouveau disciple lequel semble remettre aux calendes grecques les engagements pris avec eux. En fait, les promesses sont au-dessus de ses capacités. De façon évidente, le pauvre ne fait pas le poids. Wade a tenu cent quarante quatre mois, Sall dix-huit à peine. Pourtant, Wade a conquis des libertés fondamentales que les pères des indépendances avaient dans leurs cahiers de doléances, quand son successeur rame à contre-courant. Penser qu'un pouvoir dont l'épicentre se trouve à six mille kilomètres du Sénégal peut résister aux revendications légitimes des populations, relève d'une cécité intellectuelle grave. L'Etat, avec les forces de l'ordre les plus aguerries, ne peut pas affronter quotidiennement le peuple. Les rapports de force sont disproportionnés. On ne peut tuer tout un peuple, il en restera toujours car ceux qui doivent accomplir la besogne, notamment les policiers, gendarmes et militaires, sont des Sénégalais. Ils n'iront pas jusqu'à l'extrême en supprimant leurs pères, mères, frères, sœurs, oncles, tantes, cousins et cousines pour respecter la volonté de Macky Sall. Pour sûr qu'il existe un calendrier électoral qui permet de se séparer définitivement du pouvoir actuel. Mais, des élections anticipées sont prévues par la loi fondamentale qui dit : "En cas de démission, d'empêchement définitif ou de décès, le Président de la République est suppléé par le Président de l'Assemblée nationale. Celui-ci organise les élections dans les délais prévus à l’article 31." Un certain niveau d'exaspération des populations à cause de menaces et de privations de toutes sortes peut conduire à une fin prématurée de son régime "par empêchement définitif" de gouverner. Les Sénégalais sont très sensibles aux menaces, Macky Sall aurait dû le savoir, lui qui en a subi les contrecoups lorsqu'il chantait les louanges de son père Wade puis en a profité par ricochet à la suite d'une victimisation très bien mise en scène. Véritablement son passé au plus haut niveau de l'Etat ne lui a pas servi à grand-chose dans la mesure où il se promène encore pour s'informer sur l'étendue des inondations, sur l'état des installations de la SDE, accuse le PDS d'être le responsable des maux passés et présents tout en occultant sa responsabilité. Pire, il menace.

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