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lundi 30 septembre 2013

VÉRITÉ VU PAR L AUTRE

LE PRESIDENT SOURD A L APPEL DE LA DECENCE Président Macky, méfiez-vous bien de l’eau qui dort, c’est comme un peuple endormi, son réveil peut être brutal Samedi 28 Septembre 2013 - 22:00 Mais en vérité, le Président de la République est à l’écoute de qui, des populations du Sénégal ou des militants de Macky 2012? Les manifestations actuelles, fort légitimes, viennent des populations, lasses d’attendre le liquide précieux et d’enregistrer des mensonges à longueur de journée, dont les uns sont plus ridicules que les autres et tous les responsables confondus de cette grave crise. Elles sont motivées par la pénurie d’eau depuis plusieurs jours et dont aucun responsable du sommet à la base, ne peut à l’heure actuelle dire avec précision, à quand ce sera la fin du calvaire des populations? La gravité peut bien se mesurer par le fait, que ceci ne s’est jamais vu au Sénégal Président Macky, méfiez-vous bien de l’eau qui dort, c’est comme un peuple endormi, son réveil peut être brutal Donc, c’est un bébé monstrueux indésirable, qui constitue un avertissement très sérieux, dont il faut bien mesurer les conséquences graves qui peuvent en découler contre le président. Que l’on ne nous parle surtout pas de populations manipulées par l’opposition, ce serait alors des circonstances aggravantes contre le président. Que ceux qui sont proches et peuvent parler au président, lui disent la vérité crue. Sinon, comme le dit si justement : « Quand l’énoncé d’un problème comporte des erreurs, il y a forcément, soit impossibilité de solution, ou alors, une fausse solution. Il est en général déconseillé et peu recommandé à un Pouvoir, de sous-estimer l’ampleur des manifestations contre lui. La question essentielle ici, c’est de savoir si elles sont justes, fondées et légitimes, dans lequel cas, on chercher à leur trouver une solution adéquate et non rien de moins. Quoi qu’il en soit, ce serait une grave erreur d’appréciation politique de la part du Président, de ne pas se préoccuper en tout premier lieu, de la satisfaction des revendications et doléances légitimes des populations, qui sont de loin prioritaires par rapport aux privilèges accordés à tour de bras à une minorité de Sénégalais que rien ne justifie. Parce que, dans une certaine mesure, vous avez été élu effectivement par les populations, pour que vous vous mettiez à leur service. Si le 25 mars 2012, la majorité des citoyens ont eu à remercier, de la façon que vous savez, Me Wade à votre profit, c’est parce que justement, ce dernier ne leur avait pas suffisamment donné de satisfaction. Et vos promesses de campagne si alléchantes sont encore fraîches dans les oreilles des Sénégalais. Et c’est cela, accompagné sans doute d’une ferme volonté de rupture maintes fois affichée de votre part, qui avait convaincu et décidé certains à voter pour vous, mais qui fait aussi en retour, que les Sénégalais sont devenus plus intransigeants et moins tolérants avec vous, que votre prédécesseur. Ce qui est normal et légitime, parce que le Sénégal s’est mué aujourd’hui en un autre type d’Etat et ses citoyens ont également gagné en maturité. Ne pas en tenir compte dans la gestion des affaires publiques aujourd’hui, est une erreur de casting. Ceci vous faisiez dire d’ailleurs si justement à l’époque que : « Dorénavant, au Sénégal, rien ne sera plus comme avant». Ce qui annonçait pour les mal-pensants, une rupture évidente envisagée, mais hélas ! Dans les faits et sur le terrain, le constat ne confirme pas cela. Ce rappel : « que le président de la République est celui de tous les Sénégalais sans exception aucune », semble être malheureusement perdu de vue parfois, par les militants de l’APR, de Macky2012, ainsi que ses amis et proches qui se cramponnent sur ce slogan regrettable et antirépublicain, qui montre aussi dans une certaine mesure, leur absence ou peu de patriotisme : « le parti avant la Patrie ». On me dira certes, que cela va sans dire. Mais la répétition est pédagogique, surtout pour ceux qui ne retiennent jamais les leçons du passé et répètent toujours les mêmes erreurs. Par honnêteté, il faut reconnaître que dans le cas de cette pénurie d’eau, jamais vécue au Sénégal, sur toute la ligne alors, la SDE, la SONES et l’Etat ont étalé manifestement et au grand jour, leur incompétence notoire, imprévoyance et impuissance devant un problème, qui n’est, quoi qu’on dise que technique dans tous les cas et rien de plus. Au fond, de deux choses l’une, soit c’est le cas d’une pièce défectueuse et compte tenu du caractère vital du problème, il est hors de question de bricoler la réparation, on doit absolument et immédiatement remplacer celle en cause par une pièce neuve. Ou alors, c’est une panne technique qui dépasse toutes les compétences nationales sur place, ce qui serait synonyme d’une véritable catastrophe nationale, face à un problème aussi crucial et de sécurité nationale à la fois, comme celui de la distribution d’eau à la Capitale. Si tel était le cas, on devrait faire alors appel d’urgence, à une assistance technique extérieure dans les plus brefs délais, sans attendre et perdre tout ce temps-là. A travers cette panne, on note avec désolation l’imprévoyance caractérisée de la SDE, comme de la SONES, par l’absence inadmissible de réserves d’un stock de sécurité en diverses pièces de rechange, mais et surtout encore, de ces fameux tuyaux, pièces maîtresses dans le dispositif, en vue d’une réparation rapide des éventuelles pannes qui peuvent survenir à tout moment. Ce cas spécifique de la panne de la conduite d’eau de Keur Momar Sar, n’en constitue en fait qu’un, parmi tant d’autre. Nous le constatons tous avec amertume, avec cette série de manquements de mesures de prévoyance et de sécurité les plus élémentaires, qui jalonnent cette crise de l’eau. Ce qu’on aurait bien pu éviter, par la prise de mesures préventives ordinaires, pour un problème aussi sensible, et qui est en plus relatif à la souveraineté nationale, comme l’exploitation et la distribution de l’eau dans un pays. Tout cela, ne fait qu’illustrer parfaitement, que dans notre pays, les fautes ne sont pas punies comme il se devait et quel que soit du reste, leur degré de gravité. Ainsi, avec l’impunité qui règne en maitre dans tout le pays, certains peuvent librement s’adonner impunément, à n’importe quelle infraction très grave ou malversation inédite, sans craindre d’être sévèrement sanctionné par la loi. C’est justement là où le bât blesse. L’erreur de Macky à mon avis, c’est de n’avoir pas exécuté dès son arrivée au Pouvoir, ce préalable, à savoir faire l’inventaire exhaustif ou l’état des lieux complet du pays. Et de procéder ensuite au nettoyage des écuries d’Augias de Me Wade, avant toute chose. Ceci lui aurait permis de voir plus clairement et de pouvoir dégager en fonction, les préoccupations essentielles du moment les plus urgentes et prioritaires, avant de bâtir avec empressement quelque chose sur les ruines et décombres laissés par Me Wade. S’il avait procédé de la sorte, c’est sûr et certain, qu’il aurait bien pu constater les nombreux dégâts collatéraux et erreurs de casting de son prédécesseur. Il en tirerait alors les conséquences et s’écarterait sans doute, de suivre sur ses traces jonchées de mal gouvernance avéré, d’où la nécessité de rupture indispensable, qui exigerait absolument et de fait, une refonte et refondation, non seulement, des institutions simplement, mais beaucoup d’autres domaines activités de la vie nationale, dont aujourd’hui, les signes de malformation ou défectuosité commencent à montrer le bout du nez, comme l’eau et l’électricité, deux secteurs vitaux pour une nation. Cette pénurie d’eau, due à la panne de l’usine de Keur Momar Sarr, a révélé assurément aux Sénégalais, beaucoup de failles, parfois d’ordre structurel dans les infrastructures ou des contrats mal ficelés que l’Etat a noués avec des Sociétés privées étrangères ou nationales. Et à propos justement de cela et dans le cas précis de la SDE, celle-ci étant la principale responsable de cette perturbation dans la distribution correcte du liquide précieux, elle devrait être obligée de prendre en charge aujourd’hui, tous les surplus des montants des factures habituelles des ménages, qui ont servi gratuitement de l’eau à leurs voisins par solidarité et humanisme, motif de l’augmentation exagérée de leurs prochaines factures. Ceci, ne serait que justice, parce que la SDE a été incapable de respecter ses engagements vis-à-vis de ses clients, en ne leur évitant pas tous ces désagréments qu’il leur a causés. Mais au nom de quoi, si le client ne paie pas sa facture à date échue, la SDE comme la SENELEC d’ailleurs, non seulement, lui coupe la distribution, mais exige en plus une taxe excessivement chère de rétablissement que rien ne justifie, et par contre elle, elle se permet de nous priver d’eau pendant quinze jours et même plus, sans que cela ne lui coûte absolument rien ? Ce n’est pas juste ! Et pendant ce temps l’Etat laisse faire de telles sociétés gruger impunément les consommateurs impuissants et sans défense. Il faut que cette forme d’exploitation cesse à partir de maintenant par A ou B. Par ailleurs, bien que tardif, mais comme on le dit si bien encore, mieux vaut quand même tard que jamais ; l’Etat du Sénégal, il faut bien le souligner, est celui qui ne révise presque jamais ni ne rompt les contrats pour raison d’inobservation de clause. Il ne fait que prolonger plutôt tout simplement ceux-ci par reconduction tacite plusieurs fois. Il est temps de rompre cette méthode surannée de faire. L’Etat doit maintenant revoir de fond en comble tous les contrats arrivés à terme, et s’il y a lieu, les réviser en faveur du pays ou alors, les résilier une bonne fois pour toutes. On vient de nous apprendre encore qu’un autre tuyau de remplacement a explosé et faisant même six (6) blessés graves. Comme au Sénégal le ridicule ne tue pas, un certain technicien hydraulique, sans aucun doute à la limite extrême de ses capacités techniques, nous parle de mysticisme ou l’existence d’une force surnaturelle, comme la cause actuelle de l’incapacité des techniciens à résoudre cette panne technique ? Le paradoxe, c’est qu’en plus, il a pu entrainer dans son sillage le Macky 2012, qui semble aussi convaincu de cela, au point de lancer un appel pressent aux Imams, pour que cette panne technique et mécanique soit l’objet de leur sermon pour ce Vendredi ? Quelle incrédulité ! Comment des musulmans croyants en un Dieu unique, peuvent-ils tomber aussi bas, au point de lier ce problème tout à fait logique et naturel à des Djinns ? Au Sénégal, je crois franchement, que la rationalité est la denrée la plus rare. Mandiaye Gaye Gaye_mandiaye@hotmail.com

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