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samedi 26 octobre 2013

LA FACE CACHEE DU TELEPHONE

Ondes électromagnétiques : dangers sur le sommeil et le cerveau ? Le sommeil, la concentration et le comportement alimentaire des mammifères sont perturbés par les champs et ondes électromagnétiques. La question de l'innocuité des champs électromagnétiques sur l'homme refait surface. A l'heure actuelle aucune étude scientifique n'a pu démontrer les risques certains pour la santé de l'homme d'une exposition aux champs et ondes électromagnétiques des antennes relais des téléphones portables ou encore des ondes wifi. Pour autant, le principe de précaution pourrait conduire à la mise en oeuvre d'une nouvelle politique de santé publique, avec notamment le recours à de nouvelles peintures dans les logements, capables de faire "barrage" aux ondes électromagnétiques. Si les effets à long terme des ondes électromagnétiques ne sont pas connues, une récente étude de l'Ineris et de l'Université de Picardie, s'est intéressée au rôle possible des radiofréquences émises par les antennes relais dans les troubles du métabolisme et du sommeil. Selon l'expérimentation menée sur des jeunes rats, exposés à un champ électromagnétique d'une fréquence de 900 MHz et d'une intensité de 1 V/m (soit inférieure à la limite européenne autorisée), il apparaît que ce groupe de mammifère a présenté des comportements différents du groupe témoin qui a évolué dans un environnement neutre. Une faible exposition (0,1 à 0,3 milliwatts/kg) suffirait donc à modifier les comportements physiologiques des cobayes, notamment lors de la phase de sommeil. Les mammifères exposés aux ondes ont également connu une modification de leur comportement alimentaire. Les effets néfastes des ondes électromagnétiques sur l'homme pourraient être similaires. Aussi, les chercheurs devraient rapidement mener de nouvelles expériences pour consolider et approfondir les résultats obtenus, notamment pour savoir si la différence de comportement alimentaire pourrait conduire à une augmentation de la masse corporelle. Rappelons que des précédentes études scientifiques, menées depuis près de 10 ans, relatives aux effets éventuels des fréquences radioélectriques sur la santé des personnes, faisaient état de troubles du sommeil et de la concentration, d'acouphènes, et de stress chez les personnes hypersensibles. Cette nouvelle étude devrait relancer l'intérêt de l'adoption de la proposition de loi de la députée Laurence Abeille, examinée fin janvier 2013 à l'Assemblée nationale, qui recommande de mieux définir les seuils de protection sanitaire de la population, notamment les jeunes enfants, et de les réduire le plus possible. Prévention des risques liés à l'exposition aux ondes électromagnétiques Vers la reconnaissance de l'électro-hypersensibilité et le renforcement de la protection de la population vis-à-vis des sources d'émission électromagnétique. Depuis des années, la question de l'impact sur la santé des ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables, les ondes Wifi, la 3 et 4G, etc., est au centre des préoccupations du monde scientifique. Suspectées d'avoir des effets négatifs sur la santé de l'homme, les ondes électromagnétiques sont soumises à des seuils d'expositions, mais il semble que leur multiplication au fil des années, nécessite de réviser à la baisse les taux individuellement admis. Une proposition de loi de la députée Laurence Abeille et plusieurs de ses collègues, examinée fin janvier à l'Assemblée nationale, recommande de mieux définir les seuils de protection sanitaire de la population, notamment les jeunes enfants, et de les réduire le plus possible. Tout d'abord, il est proposé de créer au sein du Code de l'environnement, un chapitre consacré à la prévention des risques pour la santé et l'environnement résultant de l'exposition aux ondes électromagnétiques. Aujourd'hui, l'émission du wifi des box internet est constante, même si l'utilisation n'est qu'intermittente. Il est proposé d'imposer aux fabricants d'appareils dotés de la technologie WIFI d'équiper leurs produits d'un système de désactivation manuelle, permettant ainsi de moduler la puissance d'émission du wifi afin de diminuer le "bain d'ondes" au sein des copropriétés. L'article L524-4 nouveau du Code de l'environnement pourrait obliger les fabricants à indiquer le niveau d'émission de champs électromagnétiques sur tous les émetteurs, afin d'informer la population sur l'accumulation d'ondes de toute nature provenant d'une multitude d'appareils de la vie courante. Pour réduire les autres sources d'émission électromagnétiques domestiques, comme celles émanant des compteurs intelligents (type Linky), les habitants pourraient refuser l'installation de ce type d'appareil. Destinés à protéger les plus jeunes enfants, les articles L524-6 et L524-7 proposent d'interdire le Wifi dans les structures d'accueil de la petite enfance, au profit d'une connexion filaire. Cette obligation s'appliquerait aussi aux établissements scolaires et aux établissements recevant du public, comme les hôpitaux. L'électro-hypersensibilité, maladie encore peu connue, fait son entrée aux articles L524-8 et L524-9 du Code de l'environnement. "Les champs électromagnétiques sont partout et constants, rendant difficile voire insupportable la vie des personnes électro-hypersensibles. Ce mal du siècle doit être mieux appréhendé, mieux étudié et traité", estiment les auteurs de la proposition de loi. L'article L524-9 propose qu'un rapport relatif à la reconnaissance de cette pathologie comme handicap environnemental, soit rédigé d'ici un an. Cela pourrait aboutir à la création de "zones blanches" vierges d'ondes électromagnétiques, où ces personnes pourraient vivre sans être perturbées. Le régime juridique applicable aux antennes relais pourrait évoluer. L'article 2 de la proposition de loi crée un nouveau chapitre au sein du Code de l'urbanisme afin : d'encadrer plus strictement l'implantation des antennes-relais en imposant la délivrance d'un permis de construire ; de renforcer la transparence en informant les riverains lors de l'implantation d'une antenne-relais ; d'imposer la réalisation par les collectivités territoriales d'un document consultable par les administrés recensant l'ensemble des antennes-relais présentes sur le territoire. Considérant que le décret de 2002, qui fixe les seuils d'exposition du public aux ondes électromagnétiques est obsolète et apparaît comme illégal au vu du principe de précaution défini dans la Charte de l'environnement, la proposition de loi recommande de définir un nouveau seuil basé sur le principe "ALARA - As Low As Reasonably Achievable", c'est-à-dire aussi bas que raisonnablement possible. Le seuil de 0,6 volt par mètre est aujourd'hui reconnu par une majorité des acteurs du dossier des technologies sans fil comme le seuil de précaution à adopter. Ce seuil est par ailleurs reconnu comme le seuil d'acceptabilité sociale de la technologie. Compte tenu de ces éléments, le Gouvernement a pris la décision en 2009 de lancer les travaux du Grenelle des Ondes. Menées par le ministère de l'écologie, des expérimentations ont été conduites sur 6 communes pilotes - Grenoble (Isère), Paris 14ème, Thiers (Puy-de-Dôme), Kruth (Haut-Rhin), Grand Champ (Morbihan) et Courbevoie (Hauts-de-Seine) - représentatives des principales configurations d'exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes de téléphonie mobile en France (territoires ruraux et urbains, plaine et montagne, bâtiments anciens et modernes). Elles ont permis de confirmer la faisabilité technique de la mise en oeuvre de ce seuil, démontrant dès lors la possibilité de concilier le déploiement de la technologie avec la mise en oeuvre d'un principe de protection de la santé, Réduction de l'exposition aux radiofréquences Publication du rapport Brottes sur l'exposition aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais pour téléphones portables. Après de nombreux mois de travaux, le député François Brottes - chargé d'identifier de nouvelles procédures de concertation et d'information locale pour accompagner les projets d'implantation d'antennes relais de téléphones portables et d'évaluer la faisabilité d'un abaissement de l'exposition aux radiofréquences émises par les antennes relais de téléphonie mobile - a enfin rendu son rapport. Il recommande d'abaisser l'exposition aux ondes lorsque cela est possible, c'est-à-dire à la triple condition que cela ne préjudicie ni à la couverture, ni à la qualité du service, et que le coût soit économiquement acceptable. Commandé par le ministère de l'Ecologie à l'issue des travaux de la table-ronde "Radiofréquences, santé, environnement" organisée en mai 2009, ce rapport "préconise à ce stade une série de mesures pour décliner de manière opérationnelle l'objectif de réduction de l'exposition globale du public aux ondes émises par les antennes relais de téléphonie mobile, dès lors que cette réduction peut être effectuée sans dégradation préjudiciable à la couverture ou à la qualité de service et à des coûts économiquement acceptables". Le niveau médian relevé à la suite d'une expérimentation menée dans 6 communes pilotes, était inférieur à 0,3 V/m, alors que la réglementation française prévoit des seuils maximum de 41 à 61 Volts par mètre. Même dans les points géographiques dits atypiques, où l'exposition était sensiblement plus élevée que la moyenne, les niveaux les plus importants ne dépassaient pas les 12 V/m. L'état des lieux a également montré qu'environ 95% des niveaux d'exposition sont sous 1,5V/m, et 99,9% sous 5 V/m. Selon l'auteur du rapport, les points atypiques "doivent justifier un traitement spécifique. Les simulations de modifications d'ingénierie ou d'emplacement montrent une réduction de l'exposition sans dégradation significative de la couverture". Les travaux et études sur les ondes électromagnétiques se poursuivre. Ils seront assurés par un comité technique, ouvert à toutes les parties prenantes, et pilotés par l'Agence nationale des fréquences (ANFR) avec les départements ministériels concernés. La première réunion de ce comité technique aura lieu mi-octobre 2011, a indiqué le ministère de l'Ecologie dans un communiqué. Soulignons que la question des radiofréquences ne concerne pas uniquement les téléphones portables, car tous les équipements fonctionnant grâce à des courants électriques ou à des champs électromagnétiques (y compris Wifi), ainsi que les équipements de production, de transfert et de mesure de ces courants et champs, tels que les équipements informatiques, les outils électriques, les appareils ménagers, les jouets, etc., sont potentiellement dangereux pour la santé en cas de surexposition prolongée à proximité. Bien qu'aucune étude n'ait pu apporter la preuve certaine d'un effet négatif des champs électromagnétiques sur la santé de l'homme, le principe de précaution et de vigilance s'impose tout de même, surtout vis-à-vis des enfants, en raison de doutes et d'hypothèses de dangerosité à long terme soutenus par certains scientifiques

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