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vendredi 18 octobre 2013

LE SERMON DE L IMAM D UN JOUR TANOR DIENG

Dialogue pouvoir-opposition : Tanor Dieng invite l’opposition à accepter la main tendue Le dialogue entre le pouvoir et l’opposition, souhaité par le président de la République, s’est invité à la prière de l’Aïd El Kébir effectuée le mercredi dernier à la Zawiza Seydou Nourou Tall. Profitant de la Tabaski qui est une «journée de commémoration et de recueillement», le secrétaire général du Parti socialiste a lancé un appel à l’opposition pour qu’elle accepte la main tendue du chef de l’Etat. «Il faut qu’on comprenne qu’au-delà de nos identités, de nos divisions et de nos trajectoires, nous avons en commun le Sénégal. L’opposition et le pouvoir doivent échanger. Pendant cette période prélude à des élections, que nous puissions nous retrouver autour des questions essentielles et travailler ensemble pour le bien de notre pays. Ça ne signifie pas que nous soyons dans un unanimisme mou, mais sur certaines questions, qu’on puisse se retrouver. Cela n’empêchera pas que l’opposition reste l’opposition et la majorité présidentielle reste la majorité présidentielle», a indiqué Ousmane Tanor Dieng qui comme d’habitude, est venu prier à la Zawiya Seydou Nourou Tall. Le secrétaire général du Parti socialiste a clairement souligné qu’il ne pourrait pas jouer un rôle de facilitateur pour l’instauration du dialogue entre le parti au pouvoir et l’opposition. Car, a-t-il indiqué, c’est le Président Sall qui en est l’initiateur, et il lui appartiendra d’en préciser les modalités. «Le Président va rencontrer l’opposition» a-t-il dit, comme pour dire que l’initiative des modalités lui reviendra. Se félicitant de cette initiative du chef de l’Etat, le patron des socialistes sénégalais estime que l’opposition et le parti au pouvoir devraient pouvoir s’accorder sur les questions essentielles comme la lutte contre la pauvreté, l’emploi des jeunes, la défense de l’unité et de l’intégrité et la bonne gouvernance qui relève de la droiture comme Dieu l’a recommandé. Tanor Dieng s’est également inscrit en faux contre ceux qui soutiennent que le report des élections locales est dicté par une crainte du régime en place de perdre ces joutes à cause d’un contexte qui lui est défavorable. Le secrétaire général des socialistes a au contraire, justifié ce report par un ensemble de mesures préalables qui devraient être prises. Il y a, selon lui, l’Acte 3 de la décentralisation qui va se traduire par une communalisation intégrale, et qui exige des textes pour l’accompagner. «Tout cela fait que les élections ne pourront pas se passer à la date prévue, c’est-à-dire le 16 mars. Ce n’est pas que je sois pour ou contre le report les élections. Mais les faits nous imposent de reculer de quelques mois les élections, pour pouvoir avoir un code électoral. Et pour avoir un dispositif réglementaire conforme à la décision prise d’appliquer la communalisation intégrale et la départementalisation», a tenté de convaincre le socialiste en chef. Le Quotidien

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