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samedi 26 octobre 2013

LE NOUVEAU LIFTING DE LA BIBLE SE RAPPROCHE DU CORAN

Le Vatican a-t-il modifié lE NOTRE PERE RELIGION - Une nouvelle traduction de la Bible en français doit paraître le 22 novembre prochain. Explications. L’INFO. C’est une simple variation sémantique mais elle a du sens pour l’Eglise. Le Vatican vient d'introduire une modification dans la prière du "Notre Père". La 9e phrase va changer dans la nouvelle traduction de la Bible à l’usage de la liturgie qui paraît le 22 novembre. Il ne faudra plus dire "et ne nous soumets pas à la tentation" mais "et ne nous laisse pas entrer en tentation", rapporte lundi le quotidien Le Progrès. Un travail très fastidieux. Les 70 traducteurs ont mis 17 ans pour mettre au point cette nouvelle mouture du texte sacré. La traduction, qui a dû être validée par le Vatican, a fait l’objet de nombreuses navettes entre le groupe de travail et les conférences épiscopales francophones (France, Suisse, Luxembourg, Canada, Belgique, Afrique du Nord) et Rome. Un accord a finalement été validé le 12 juillet dernier par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, avec le feu vert du Vatican. Le Vatican a-t-il modifié le "Notre père" ? Pourquoi ce changement ? Le "Notre père" se trouve dans l’Evangile de Mathieu et de Luc et est entièrement rédigé en grec ancien. La dernière version de la Bible datait de 1993. Les traducteurs ont donc voulu se rapprocher au plus près des textes originaux. Ils ont ainsi fait abstraction des traductions récentes de la Bible en français. "Littéralement c’est : ‘et ne nous introduits pas dans la tentation’. Ça ne veut pas dire ‘ne nous soumets pas à la tentation’. Ce n’est pas Dieu qui fait cela. La tentation, elle vient du diable. Ça n’est pas non plus comme on traduisait autrefois : ‘et ne nous laisse pas succomber à la tentation’. C’est quelque chose d’intermédiaire. Ça veut dire en gros : ‘ne nous introduits pas dans l’univers de la tentation’ où le diable nous attend", analyse Odon Vallet, spécialiste des religions, interrogé par Europe 1. "Le Français n’est qu’une langue parmi toutes les langues dans lesquelles la messe est dite. Je pense que la nouvelle traduction est plus proche de l’original grec", justifie l’historien des religions. "En réalité, il est extrêmement difficile de trouver dans chaque langue un équivalent. D’autant que le grec est une langue très différente, par la grammaire et le vocabulaire, du français", précise Odon Vallet. Outre cette modification sémantique dans la prière "Notre père", d'autres changements sont assez notables. Le Magnificat ou Les Béatitudes ont ainsi été retouchées. Les fidèles vont-ils devoir réapprendre cette prière ? Pour l'instant, la nouvelle phrase du Notre Père ne concerne que les lectures des prêtres. Les fidèles peuvent pour l’instant continuer à dire : "ne nous soumets pas à la tentation". Cette traduction liturgique de la Bible devrait être dévoilée le 9 novembre à Lourdes. La main tendue du pape à ses « chers amis » musulmans Mots clés : islam, ramadan, jmj, pape, vatican, jorge mario bergoglio, pape françois, À la veille de la fête de fin de ramadan, le pape François a appelé vendredi chrétiens et musulmans à abattre les barrières de la méfiance et du mépris, invitant au « respect mutuel ». Dans un texte, adressé « aux musulmans partout dans le monde », qu’il ­appelle « chers amis », Jorge Mario Bergoglio, 266e pape de l’Église catholique sous le nom de François, les invite à « réfléchir » à « la promotion du respect mutuel à travers l’éducation » et exhorte les deux religions à « éviter la critique injustifiée ou diffamatoire » de l’autre. Ce discours pontifical de dialogue interreligieux tourne le dos aux propos prononcés en 2006 à Ratisbonne (Allemagne) par son prédécesseur, Benoît XVI qui, lui, on s’en souvient, avait paru assimilé islam et violence. Le pape François a profité du traditionnel message envoyé en direction des musulmans par la hiérarchie catholique à la veille de l’Aïd al-Fitr, fête de la fin du ramadan, pour réaliser ce geste d’apaisement et d’ouverture en signant personnellement la missive. Seul Jean-Paul II en avait fait de même en 1991. Cette nouvelle apparition médiatico-politique du pape confirme le rôle actif qu’il entend faire jouer à l’Église catholique pour la paix, en direction des plus humbles et des défavorisés, particulièrement des peuples du Sud. Si l’offensive semble ­largement guidée par une opération de communication et de reconquête évangélique, il n’en reste pas moins qu’elle se traduit par des actes et des paroles qui ont un certain ­retentissement. Sa première sortie sur l’île de ­Lampedusa (Italie), prenant acte de son engagement de ­solidarité avec les migrants, ou encore les termes employés, ceux tenus aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Rio, durs envers la finance capitaliste et souples à l’égard des mouvements sociaux et des sujets sociétaux, marquent les premiers mois de la papauté de François. Pour autant, les discours les plus habiles du premier pape jésuite ne masqueront pas longtemps les enjeux de doctrine et de saine gestion aujourd’hui posés au Vatican.

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